rieurement, et la méthode qui doit être employée
pour faire le point doit toujours être celle dite par
alignement. (Chap. F , § 7. )
§ 103.— Le choix des points principaux étant une
fois bien arrêté, on procède au lever de la carte : pour
cela, le meilleur moyen, sans Contredit, de noter ses
observalions de manière à pouvoir se les rappeller, est
de faire à chaque station cà la mer un croquis du te rrain,
qui peut être considéré comme une coupe verticale
de la côte. Sur chaque point on trace une ligne
au-dessous de laquelle on inscrit l’angle observé L
Un peu avant de commencer sa station on trace
sur son cahier le croquis du te rra in , on place un
0 — o sur le point qui doit servir de départ pour les
angles et dont on doit observer l’azimut, puis on
commence sa station ; une personne écrit les angles
tandis que l’observateur se bâte de les obtenir. Afin
d’avoir des observations simultanées, plusieurs hydrographes,
parmi lesquels on doit citer M. Beaii-
temps-Beaiipré, recommandent de placer au moment
de la station plusieurs observateurs qui prennent à
la fois les angles entre les différents points de la côte ;
nous condamnons cette mesure comme susceptible
d’entraîner des erreurs graves sans offrir des avantages
bien marqués. Souvent, en effet, les observateurs
qui n ’ont pas, comme l’hydrographe, suivi
d’une manière continue les modifications succes-
* Voyez l’appendice a u Voyage d u comte amiral d ’Entreca,«-
tPHUx p a r M. Be autcmps -Be auprc.
sives des formes du te rra in , confondront un point
avec un autre plus apparent pour le moment,
ou bien les angles qu’ils auront observés seront loin
de mériter une même et entière confiance, car il faut
avoir la pratique de cette sorte d’observation. D’un
autre côté, nous avons déjà dit que suivant la vitesse
du navire et l’échelle à laquelle on veut construire,
il est toujours facile de limiter sa station de manière
à ce que les angles pris dans un espace de temps
plus ou moins co u rt, puissent toujours être considérés
comme s’ils avaient été pris simultanément.
Dans tons les cas, on doit toujours se réserver, en
faisant sa sta tio n , d ’avoir égard à la vitesse du navire,
afin de faire, s’il y a lieu , îa correction indiquée
dans le chapitre 111, § 33. Pour cela il suffit
d’adopter un mode d’observation dont on ne s’écarte
jamais. Ainsi , on commencera toujours si l’on veut
par prendre les angles qui sont à gauche du point de
départ, les plus petits étant les premiers et les plus
grands les derniers observés. Lnsuite on prendra
ceux qui sont à droite en opérant toujours d’abord
sur les plus petits pour finir par les plus grands.
Quand on veut observer, en o u tr e , l’azimut ou
relèvement astronomique de l’un des points, il est
bon qu’un deuxième observateur veuille bien s’en
charger, afin que l’observation en soit simultanée,
sinon on commence par observer l’azimut, sauf à
répéter l’observation après la station ; mais lorsque
l’objet dont on veut obtenir le relèvement astronomique
se trouve très-éloigné, et dans une d irec