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clans le premier volume de la partie physique,
auraient pu également trouver place dans la partie
hydrographique du Voyage, et former une
troisième division. Mais, en obéissant à la nécessité
où nous nous sommes trouvé de réunir dans
les mêmes tableaux toutes ces données diverses,
aiin d’éviter des répétitions inutiles, nous avons
cru aussi devoir ne point distraire ce volume de
la partie physique à laquelle se rattache, bien plus
directement encore qu’à la navigation, l’étude
des grandes lois des phénomènes météorologiques.
L’hydrographie manque encore d’mi T ra ité
spécial. J’aurais désiré essayer de combler cette
lacune ; mais les occupations qui me sont survenues
depuis la mort du contre-amiral Dumont
d’Urville, me mettent dans la nécessité
de renvoyer la fin de ce travail après la publication
du Voyage, si toutefois on m’en laisse le
loisir.
Dans le volume que je publie aujourd’hui, j’ai
cherché seulement à réunir toute la division
théorique, si je puis m’exprimer ainsi, de la partie
hydrographique du voyage. J’ai joint à l’exposé
du mode d’opération que j’ai employé dans
— III —
les levées sous voiles, les formules cjui ont servi
à calculer les longitudes des stations principales
et les considérations qui ont conduit à ces calculs.
Enfin, j ’ai eu surtout pour but d’éviter à
nos successeurs dans la carrière des voyages, les
difficultés q u e je rencontrai, lorsque, en iSdy,
je fus distrait de la reconnaissance des côtes de
France pour embarquer sur VAstrolabe et y exécuter
sous voiles et avec rapidité des travaux
hydrographiques.
Les levées sous voiles exigent presque toujours
un grand nombre d’observateurs. C’est au
concours utile et éclairé qu’ont bien voulu me
donner tous les officiers et élèves de l’expédition,
que je dois d’avoir pu réunir le grand
nombre de cartes importantes qui composent
notre atlas.
Les longitudes et les latitudes ont été constamment
observées à bord de VAstrolabe par
MM. Barlatier Demas et Duroch, et à bord de
la Zélée par M. Tardy de Montravel q u i, en
outre, m’a fourni les moyens de contrôler mon
travail par les nombreuses observations hydrographiques
qu’il a bien voulu réunir. Les documents
recueillis par M. Tardy de Montravel,