
 
		moment  de  l’observation,  en  mesurant  d ’un  point  
 élevé  de  la mâture  la  dépression  de  l’borizon  avec  
 beaucoup  d’exactitude  :  car  en  désignant  par  <5  la  
 dépression  observée,  par  d la  dépression  calculée  et  
 par n  le  coefficient  cbercbé,  on  a 
 d —  S  
 d 
 d  est donné par  la  formule 
 tang.  d 
 2 E 
 R 
 dans  laquelle  E  est  la  hauteur  de  l’oeil de  l’observa-  
 vateur  au-dessus  du niveau  de  la mer,  et R  le  rayon  
 de  la te rre . 
 « L’imposibilité  d’obtenir  à  la  mer  l’angle  A  et  la  
 distance  D  avec  beaucoup  de  précision,  ne  permet  
 pas  d’attendre  une  grande  exactitude  de  ce  mode  
 de détermination des hauteurs  des montagnes;  mais,  
 tout imparfait  qu’il  est,  il  donne  des  résultats  suffisamment  
 exacts  pour  servir  à  la  construction  des  
 vues orthogonales  ou projections verticales.  En  effet,  
 la  comparaison  de  plusieurs  déterminations obtenues  
 pour le même sommet, par M. le commandant Bérard,  
 donne  pour  le  plus  grand  écart  des  résultats  extrêmes  
 les 7^  de la h auteur, quantité  trop jætite pour être  
 sensible sur  la  vue. 
 §  7 9 .— «Si  on  voulait  déterminer  la  distance  du  
 bâtiment à une montagne,  d’après  l’angle  de  hauteur  
 sous lequel  on  la  voit,  et  d’après  sa  hauteur  absolue  
 portée sur  la c arte;  ce  qui,  du  reste, n ’est susceptible  
 d’aucune précision,  on  corrigerait l’angle  observé  de  
 la dépression  et de  l’effet de la réfraction terrestre,  en  
 le  désignant alors  par  A,  et  conservant  aux  autres  
 lettres la même  signification  que  précédemment,  on  
 aurait 
 sin. (A H- D) sin.— i 
 Cette formule  fera connaître A -(- D et par conséquent  
 D.  On la  rend  calculable p a r  logarithme en  posant 
 2H 
 y 
 R 
 sm 
 —  =  tang. z 
 •  ix 
 ce qui donne 
 sin. A -f- D) 
 sin. A 
 COS.  z 
 §  8 0 .— « Dans toutes les formules précédentes, on  
 devrait  prendre  pour  R  le  rayon  de  courbure  de  la  
 terre pour la latitude  à  laquelle*on se  trouve,  et pour  
 l’azimut  dans  lequel  on  observe ;  m a is,  vu  le  peu de  
 précision des données de l’observation, on peut se contenter  
 de prendre pour R le rayon de la terre supposée