
 
		cahier de  vue,  cliacuii à  côté du  point auquel  il  correspond, 
   et  si  l'on  s’aperçoit  de  quelque  oubli ou  de  
 (juclque e rre u r,  ou sera  encore à temps à les réparer-.  
 On  écrit  le mot  après  k  côté  des  angles pris  après  la  
 station. 
 « On porte aussi sur la vue les angles de Inmteur des  
 sommets dont on veut  déterminer la hauteur absolue,  
 et  l’on  note  l’élévation  particulière  de  l’oeil  de  l’observateur  
 au-dessus du  niveau  de la  mer.  On  inscrit  
 le  relèvement du  point  de  départ  des  angles  pris  au  
 compas  azimutal,  ainsi  que  la  date  et  l’heure  de  la  
 station,  son  numéi’O  d’ordre  de  la jo u rn é e ,  le  b ra s-  
 siage o b ten u , el  la  qualité  de fond,  s’il y  a lieu. 
 « Il est bon q u ’un même angle soit pris pour tous les  
 observateurs,  pai-ce qu’on voit ainsi si  tous les in stru ments  
 étaient bien rectifiés et bien d’accord entre eux,  
 et  s’il  n ’y  a  pas  en  d’e rreu r  commise sur  le  point  de  
 départ  commun de tous  les  angles. 
 « Il est bon aussi  que les objets principaux  dont  les  
 relèvements  doivent  servir  à  placer  la  station,  et  
 ceux  qu’on  a plus particulièrement  en  vue de  déterminer  
 soient  relevés par  plusieurs observateurs,  afin  
 qu’il  ne  puisse  exister  aucune  incertitude  sur  ces  
 angles. 
 « On ad o p te ra ,  pour désigner chaque observateur  ,  
 un  signe  abréviatif que  l’on mettra  à  côté  des angles  
 qu’il a pris. C’est une donnée u tile , pour faire un choix  
 entre plusieurs relèvements qui ne s ’accordent pas, que  
 de  savoir  de  quel  observateur  ils  proviennent  :  c’est  
 d'ailleurs un  assez  bon  moyen  d’exciter  l’émulation; 
 et le travail  y gagne en exactitude.  Dans toutes les stations  
 faites  à la m e r,  on doit  toujours  prendre  pour  
 départ  des  angles  un  objet  très-éloigné  et  très-distinct  
 , afin de diminuer autant que possible les erreurs  
 provenant  de la  dérive  du bâtiment. 
 « Lorsque  les points  qui  doivent  servir  à placer  la  
 station  sont  peu  nombreux  ou  mai  disposés,  ce  qui  
 peut  arriver surtout vers les extrémités de  la  c arte,  il  
 faut prendre  en même  temps  que  les  angles  l’azimut  
 astronomique  d’un  des points relevés.  On  aura  ainsi  
 beaucoup  plus  de  facilité  pour  construire  la  sta tio n ,  
 et  si l’observation est faite le matin ou  le so ir ,  au moment  
 favorable,  le relèvement ainsi  obtenu aura  sensiblement  
 le même  degré  de précision  que les  angles  
 terrestres  observés. 
 « On se dispensera  de mettre  des ombres et des hachures  
 sur la  v u e ,  à moins  qu’elle  ne  soit destinée  à  
 être gravée ; mais on s’attachera k bien rendre  le profil  
 de  chaque  montagne  dont  on fera  sentir les  différents  
 p lan s,  en variant simplement la  force  du  trait. 
 « Les  vues  sont  très-utiles  pour  la  confection  des  
 c artes,  en ce  qu’elles  rappellent  toujours  fidèlement  
 l’aspect  que  présentait  la  côte  au moment  de  la  station  
 ;  elles guident  pour  rendre  en topographie le re lief  
 du  te rra in ,  et  sont indispensables  lorsqu’on  veut  
 joindre  la  projection  verticale  du  relief  de  la  côte  à  
 l’espèca de projection horizontale que présente la carte. 
 « L’expérience n ’a pas encore prononcé  sur  le mérite  
 de  ces  projections  verticales  ou  vues  orthogonales; 
   mais  c’e st,  je  crois,  un  document  précieux  qui