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 Entre Curaçao  et  Carthagène. 
 5'' T 25”,08 — 4i> 40’5”,64 — 9 X marche moyenne =  26’ 31 ”,13 
 ce qui donne 
 9 m  =  — 3”,69  ou  m =  —  0”,410 
 « On  voit  par-là  que  la marche  moyenne  entre  la  
 Martinique  et  la Guayra,  au lieu  d’être,  comme nous  
 1 aurions  supposée  en  prenant  la moyenne  des m arches  
 observées  au  départ  et à  l’arrivée,  de 
 — 0”,916,  se  trouve de +  0",182 
 qu’entre la  Guayra  et Curaçao,  au lieu de 
 -  0”,742,  elle se  trouve  de +  0”,079 
 et entre  Curaçao  et  Carthagène,  au  lieu  de 
 — 0”,700,  elle  se  trouve de — 0”,410 
 Ce  qui  paraîtrait  indiquer  toujours  une  accélération  
 pendant  le  temps  que  le  bâtiment a mis  à  faire  
 le  trajet  d un  p o in ta   un  autre.  Ce  changement  de  
 marche  au  mouillage  et  en  route,  quelque  bizarre  
 qu il  paraisse,  ne  semblera  pas  inadmissible  à  ceux  
 qui  ont  étudié  l’effet  que  le  changement  de  position 
 produit  sur ces instruments  si p réc ieu x , mais si délicats; 
   c’est ce qui nous a  toujours fait penser qu’on ne  
 devait  pas  admettre  d’une  manière  absolue  q u e ,  
 quand  la  marche  à  l’arrivée  est  sensiblement  la  
 même  qu’au  départ,  la  montre  n ’a  pas  varié  dans  
 l’intervalle  ^,  et  que  la  marche  moyenne,  dans  une  
 traversée, tient toujours le milieu  entre  celles du  départ  
 et  de  l’arrivée. Sans doute  on  est  oliligé de faire  
 cette supposition lorsque  la  longitude du point d’a rrivée  
 n ’est pas connue, et qu’il est nécessaire de la déterminer  
 ; mais lorsqu’elle est  donnée, et  que p a r conséquent  
 011  peut  avoir la valeur de  la marche moyenne  
 de  la traversée,  il  faut  y  avoir  égard  pour  détermin 
 e r  les  variations  de  îa  marche,  et  par  conséquent  
 les  longitudes  intermédiaires;  c’est  alors  que  vient  
 s’appliquer  la méthode  que  je  développe  ici  et  dont  
 je  vais  donner  deux  exemples,  en  déterminant  les  
 variations  de  la marche  de la montre  (n“  4830), dans  
 chacune  des  traversées de la Guayra  à Curaçao  et de  
 Curaçao à  Carthagène,  et en me  servant  de ces marches  
 pour  fixer  les longitudes  de  Porto-Cabello et  de  
 Sainte-Marthe,  où  l’on  a  fait  des  observalions  dans  
 l’intervalle de cbacune  de  ces  traversées. 
 1  cc  C’est  d ’ap rè s  cela  q u e   je   reg a rd e   comme  p eu   exact,  lo rs q 
 u ’on  a  p lu s ie u rs   ch ro n om è tre s   ,  de  c h o is ir de  p ré fé ren c e , p o u r   
 c a lcu le r  les  lo n g itu d e s  e n tre   d eu x  p o in is ,  c e lu i d o n t  la  m a rch e   
 a  été  tro u v é e   sen sib lem en t  la  même  à  l’a rriv é e   et  a u   d é p a r t ,  à  
 l’exclusion  de  tou s  les  a u tre s .  J e   c ro is  q u ’on  n e  d o it exclure  q u e   
 c eux  d o n t  la  m a r c b e ,  évidemment  ir r é g u liè r e ,  so rt  des  limites  
 q u e   l’on  p e u t  a ssig n e r  à  u n   bon  in s trum e n t  de  ce  genre.  « 
 H y d r o g r a p h i e ,   l .