CHAPITRE II.
terrestres, qui servent de base à la construction entière
de la carte, sont ce que j ’appelle àes, points principaux.
Lorsque l’on peut parcourir le pays qu’on é tu d ie ,
leurs positions relatives sont données par une triangulation
terrestre. Dans la levée sous voiles, où toutes
les observations se font de la mer, ï o allons voir
comment on arrive à leur détermin ilioa.
Métho îf'S divers s p o u r faire s u r le p ap ie r u n e figure semblable
à celle d u ter rain d o n t on veu t dresser la carte.
Dans les levées sous voiles, on cherche à construire
par points la courbe qui termine la côte : pour
cela, de distance en distance, on prend de la mer
les relèvements astronomiques des différents objets
terrestres qui sont en vue, et ce sont ensuite les intersections
de ces différents relèvements astronomiques
qui déterminent les positions de ces différents points;
on joint ensuite tous ces points ainsi déterminés, par
une courbe qui sera à très-peu de chose près la courbe
de la côte, si les points déterminés sont très-rapprochés.
Dans la construction de sa c arte, l’hydrographe
doit d o n c , en premier lie u , s’occuper de la recherche
des positions de ses stations à la mer.
Pour obtenir les positions des stations à la mer, on
emploiera les modes de construction donnés dans le
chapitre précédent, lorsque déjà on aura les positions
de points terrestres en nombre suffisant. Ces points
Soient (fig. 5) sur une côte quelconque A, B, C, D des
points principaux qu’il s’agit de déterminer ( nous re viendrons
plus tard sur le choix des points principaux)
; soient encore M, B', C', D' des stations à la mer
d ’où l’on a pu prendra les relèvements astronomiques
des points principaux A, B, C, D, cherchons à construire
sur le papier une fiqure semblable à la fiqure
A B C D D 'C 'B 'A '.
§ 10.— Si l’oa pouvait avoir directement le relèvement
à terre de deux points l’un par l’autre, A et B,
par exemple, la construction de la figure cherchée
s’obtiendrait immédiatement. Ln effet, en prenant
sur le papier une ligne A B de grandeur arbitraire, les
points A et B pourraient toujours être considérés
comme étant bien placés, la ligne qui les joint étant
orientée. Dès-lors la position de deux points de la côte
étant déterminée, on pourrait placer autant de stations
à la mer qu’on le v o u d ra it, en faisant son point
au moyen des relèvements et des distances angulaires
prises sur ces points (chapitre P’’, § 2 ). Les intersections
des relèvements (AA’ BA’), (AB’ BB’), (AC' BC),