l’érence pour conduire à une conslruction satisfaisante,
on devra toujours, autant que possible, mesure
r plus de distances angulaires que l’on ne croira en
avoir besoin pour sa construction.
Il est encore facile de voir que dans cette série de
constructions, on retrouve à chaque instant les moyens
de vérifier l’exactitude de son travail en multipliant
les relèvements sur un grand nombre de points principaux.
§ 19. — Dès le moment que l’on est parvenu à fixer
un certain nombre de points d’une carte ( les points
principaux ), il est facile de construire autant de points
de la côte que l’on voudra. Nous avons vu, dans le chapitre
I", comment, au moyen des angles pris sur trois
points à te rre , on pouvait trouver sa position à la
mer ; les points principaux étant une fois établis, on
pourra construire autant de stations à la mer qu’on
le voudra, et à l’aide des relèvements partant de ces
nouvelles stations et se coupant au moins deux à deux,
déterminer de nouveaux points à terre.
Dans les levées sous voiles, on ne peut définir la
forme d’une côte qu’en construisant sa courbe par
points. Le choix de ces derniers points est souvent
difficile, on s’appuie sur une pierre, un arbre, une
tache, la limite d’une plage de sable, etc., tous ces
objets, souvent peu saillants sur la teinte générale
de la côte, ne sont visibles que fort peu de temps pour
l’observateur, et ne sauraient lui être d ’aucune utilité
pour redresser sa route, mais ils sont importants
pour fixer la forme de la côte, tandis que les points
principaux destinés à fixer les stations à la mer sont
souvent des monts élevés dans l’intérieur, qui ne
pourraient nullement servir à donner la forme du
terrain près de la mer.