et (le la topographie de la côte. Pour cela, k l’extré-
inilé de chaque ligne de sonde partant de la côte, on
fera une station dans laquelle on relèvera non-seulement
les points nécessaires à la construction de la
station, mais encore les détails de la côte; on pourrait
même marquer à l’avance, avec de la ch au x , des
points à terre suffisamment rapprochés, pour que ces
points étant une fois fixés sur le papier, on pût, au
moyen des croquis pris aux stations faites très-près
du rivage, achever le contour de la baie assujetti à
passer par ces points. Ces taches blanches seront
relevées elles-mêmes des différentes stations faites à
la mer, de manière ii ce que, en construisant ces relèvements,
leurs intersections fixent leur position; au
besoin, lorsque les points principaux ne seront pas suffisants
pour se p lac er, ces points particuliers serviront
à déterminer les positions des sondes, pourvu
que par d’autres stations faites à la mer ils aient été
suffisamment déterminés.
§ 89. — Je n ’insisterai pas davantage sur ces considérations
que je suppose être connues de toutes les
personnes qui s’occupent d’hydrographie, tous les
conseils que l’on peut donner à cet égard se trouvent
publiés dans les ouvrages spéciaux. Toute la difficulté
de la levée des plans consiste principalement
dans la mesure de la base et la détermination des
points principaux, pour lesquels on doit opérer différemment
suivant les circonstances qui se présentent.
Je vais actuellement m’occuper des moyens que l’on
doit de préférence employer dans ces déterminations.
suivant que l’observateur peut faire ses observations
à te r r e , ou bien que la côte est tout-à-fait inabordable.
§ 90.—Lorsque l’officier qui veut lever le plan d’une
baie a toute possibilité de descendre à te r r e , il doit
commencer par chercher, si c’est possible, un terrain
plat dégagé, tel qu’une plage de sable, pour y mesurer
sa base ; si cette base est assez grande pour servir de
côté aux triangles de sa grande triangulation ( ce qui
est bien ra r e ) , il pourra, au moyen d’angles pris aux
deux extrémités, fixer non-seulement tous ses points
principaux, mais encore tous les points particuliers
pouvant l’aider dans son tra v a il, il sera bon en outre
, s’il en a le temps, qu’il fasse une troisième station
en un point visible des deux extrémités de sa
base, et d’où il relèvera, en outre des deux extrémités
de la base, tous les points déjà relevés; par-là
il aura un triangle dont il aura mesuré les trois angles
et dont il pourra vérifier l’exactitude, et de plus il
aura une vérification pour chacun de ses antres points
principaux. Le plus ordinairement, la base que l’on
peut mesurer est très-petite; alors elle doit servir
seulement à en conclure une plus grande au moyen
du calcul. Des deux extrémités de la grande base on
relèvera ensuite les points principaux dont la position
devra ê tr e , autant que possible, fixée par plusieurs
relèvements, si on ne peut y faire une station. Tous
ces procédés sont trop connus des marins pour insister;
mais nous leur recommandons, afin d’éviter
les erreu rs provenant des constructions graphi