passe, entre le mouillage et la ville, à peu près, d’après
le plan, à 25” au S. et à 24” dans l’E. du dôme.
Doue, lat. 10° 25’ 3” N., long. 77° 54’ 0” 0 .
« Nous voyons d’abord qu’à la Guayra, à Curaçao et
a Carlbagène, l’intervalle des observations a été assez
long pour que l’on puisse obtenir la marcbe du cbro-
noniètre dans cbacun des p o in ts, indépendamment
de toute bypolbèse sur les longitudes. Il n ’en est pas
de même à Porto-Cabello et à Sainte-Marlbe, où l’on
n ’a qu’un intervalle d’un et de deux jours; on conçoit
qu’alors les erreu rs inévitables des observations
influeraient d’une manière trop sensible sur la marcbe
diurne que l’on en déduirait. Au reste, ces observations
pourront nous servir à rectifier la longitude
de ces points, en les rapportant aux deux entre lesquels
ils se trouvent compris; c’est ce qui nous fournira
l’occasion de donner des exemples de la méthode
que nous avons développée ci-dessus. Nous allons
commencer par déterminer la marche et l’état du
chronomètre dans les trois stations de la Guayra,
Curaçao et Carthagène, en faisant usage de la méthode
que nous avons donnée dans la Conn, des Temps
pour 1835 , et qui donne les moyens d’employer,
d’une manière u n ifo rme , pour cette détermination,
toutes les observations faites en chacun de ces points.
A la Guayra.
« Les observations du 17 et du 28, considérées seules,
nous donnent pour marche diurne
- 247 —
10”,37
11
- 0 ”,94
Nous aurons donc pour premières données.
Avance de la m on tr e , le 17. .
Et marche diurne.......................
4 '3 3 ’15”,89+a;
—0 ,94—y
et par conséquent, pour les trois jours d’observations
,
le 17, avance observée. . 4h33’ 15”,8 9 = 4i>33’ 15”,89+a;
Je 2 2 ................................... 4 33 10 ,1 2 = 4 33 15 ,8 9 + oe - 4”, 7 0 - ï>y
. . .......................... 4 33 5 ,5 2 = 4 33 15 ,8 9 + ^ — 10,34 — 11 y
d’où l’on tire
0 = X
_ 0 ”, 0 7 = X - by
— 1 , 05 = X — ^ \ y
Somme ou 1” équation finale — 1 ,1 2 = 3æ — lOy (A)
« Multipliant chacune des trois équations partielles
par le coefficient de y de cette éq u atio n , c’est-à-dire
la première par zéro, la seconde par 5, et la troisième
par 11, on obtient les trois équations suivantes
0 = 0
_ 5 ”, 3 5 = b x - ‘iby
- 0 , 5 5 = 1105-121?/
Somme ou %’ équation finale — 5 ,9 0 = 16a; — 146j/ (B)
« Ces deux équations finales, (A)et(B), nous donne