lions aslronoiniques, ainsi que celle du bàliinenl dans
lesquelles on a fait les stations de relèvement.
« Avant d’y porteries relèvemenls eux-mêmes, il esit
nécessaire de leur faire subir une correction due à ce
que, sur les cartes réduites, les arcs de grand cercle
de la spbère (les méridiens exceptés) ne sont pas
représentés par des lignes droites, mais bien par des
courbes sinueuses.
« Cette correction, dont M. l’ingénieur-hydrographe
Givry a le premier fait sentir toute l’importance et
déterminé la valeur, est égale à la différence en longitude
entre le point relevé et le point de sta tio n , multipliée
par la moitié du sinus de la latitude du lieu ;
elle doit s’appliquer toujours de manière à obtenir,
pour le point relevé, une position moins haute en latitude,
que si l’on n'eût pas corrigé les relèvemenls.
(Cbap. I I I ,§ 3 0 .)
« La correction à faire subir à l’angle observé entre
deux objets est égale à la différence ou à la somme des
corrections h faire aux azimuts de chacun de ces objets,
suivant qu’ils se trouvent du même côté ou de
côtés différents du méridien. Llle peut s’élever h plusieurs
degrés dans les hantes la titu d e s, et n ’est par
conséquent pas à négliger. Llle est nulle dans le voisinage
de l’équateur.
« Comme on a pour ainsi dire à chaque instant besoin
de faire cette correction, il sera bon de former
un petit tableau des valeurs de la moitié du sinus n aturel
de la latitude de degré en degré pour l’étendue
que doit embrasser le (ravail général. Les nombres de
cette table, multipliés par la diüérence en longitude
exprimée en minutes, feront connaître le nombre de
minutes dont se composera la correction. Cette multiplication
se fait à vue; et bientôt même, lorsque la
latitude du lieu ne varie pas beaucoup, on n ’a plus
besoin de consulter le tableau.
« Pour avoir la différence en longitude qui sert à déterminer
la valeur de la co rre ctio n , on placera provisoirement
les points relevés sur la carte, en employant
les azimuts tels qu’on les a o b ten u s, et l’on
prendra h vue les différences en longitude de ces
points, ce qui suffira en général pour obtenir la correction
à une minute p rè s, et placer définitivement
les points avec toutes la précision que l’on peut attendre
d’une construction graphique.
« Ayant ainsi obtenu les positions exactes d’un eer-
tain nombre de points remarquables de la cô te , on
pourra voir quels sont à la mer les endroits où l’on
devra faire des stations de relèvements pour qu’elles
puissent se déterminer avec précision, et servir en
même temps à fixer les positions de nouveaux points
remarquables. Cette première série de stations doit, si
les terres sont hau te s, être faite à 10 ou 15 milles au
large.
« Une deuxième série de stations, faite à 3 ou 4 milles
de la cô te , servira à déterminer les points secondaires
plus rapprochés du rivage, sur lesquels s’appuieront
les détails hydrographiques.
« On pourrait craindre que les erreurs assez considérables
qu’on ne peut éviter de commeîiï’e sur les a n -
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