
 
		—   30  ~ 
 d’où on déduira,  :i cause du  rapport commun , 
 B 'K :B  K'  ::  B ï :   B'ï'  
 B K + B K : B H - B r   : : BK: B1 
 de  là on  tirerait comme  précédemment 
 Kl  . KK 
 B  K 
 IF — KK 
 BK 
 Donc,  les  points B et  B'  se confondent,  et les  trois  
 points B, L, L'  sont en ligne  droite. Dès-lors il suffira,  
 pour  construire  le  point B,  de  prendre  deux  points  
 quelconques sur le relèvement  A F,  de  construire  les  
 points  F  et  L'  comme  nous  l’avons  in d iq u é ,  et  de  
 joindre  ces deux derniers par une  droite qui,  prolon-  
 longée ,  i r a ,  par  son  intersection  avec  le  relèvement  
 D B,  déterminer la véritable position du point B. 
 Le  problème  que  nous venons  de  résoudre est  des  
 plus  importants  dans les levées sons voiles ;  e t ,  bien  
 que la démonstration que nous  en  avons  donnée  soit  
 aussi  détournée,  nous  avons cru devoir  la  conserver  
 et la mettre en première  ligne,  parce  qu’elle  s’appuie  
 sur  les  principes  les  plus élémentaires de  géométrie.  
 Toutefois,  il  est  facile  d’arriver  aux  mêmes  conclusions  
 presque  à  prio ri,  et  de  se  rendre  compte  de  
 cette  construction  par  des  considérations  de  lieux  
 géométriques. 
 §  14 .— Il  résulte  de  ce que  nous  avons  dit  que  le  
 lieu  géométrique  de  tons  les points  tels  que  L  et  U,  
 que  l’on obtiendrait par  des constructions analogues,  
 en  faisant successivement occuper  à F'  tous les points 
 de la droite A F,  est une  ligne  droite.  Cette conclusion  
 devient évidente,  puisque la ligne passant par L et L',  
 L et L",  L et L'", etc., doit toujours passer par le point  
 B.  Toutes  ces  lignes  auront  donc  deux  points  communs  
 L  et B,  et se confondront,  c’est-à-dire que tous  
 les  points  L,  B,  L ',  L " ,F '  sont  en  ligne  droite.  On  
 peut,  du reste,  voir à  priori  que les  points  L ,  L',  L",  
 etc.,  sont  en  ligne  droite;  en eifet,  tous  les  triangles  
 E  L F ,  F' L'  F',  etc.,  sont  semblables,  comme  ayant  
 un angle égal en  L,  compris entre  deux côtés proportionnels. 
  Or, comme  tous les sommets en E  et en  F  de  
 ces  triangles  se  trouvent  déjà  en  ligne  droite,  ceux  
 en L  seront aussi  en  ligne  droite. 
 Or,  ceci  posé,  je  dis  que la position  vraie  du point  
 B  sera  donnée  par  l’intersection  des  lignes  D  B  et  
 L U . 
 En effet, les points A et D étant les positions vraies,  
 l’un  de  la première station  à  la m e r,  l’autre  du  p re mier  
 point à terre,  les deuxième et troisième stations  
 à  la mer doivent  se  trouver quelque part sur les relèvements  
 D B  et  D G,  et  les points  à  terre  ne peuvent  
 être  placés  que sur  les lignes AE  et A F. 
 Or, si je prends pour un des points  à  terre un point  
 quelconque,  F',  par  exemple,  j ’en  déduirai  comme  
 précédemment les positions C'  et  F'  pour la troisième  
 station à la mer et  le deuxième point à  terre . Quant à  
 la  deuxième station  à la mer,  elle  doit  se trouver sur  
 la  ligne  D B  et  sur  cbacune  des  lignes  F'  K  et F'  I,  
 dont  les directions sont  données. Or, si ces droites  se  
 coupent  en  un  même  p o in t,  je  serai  certain  que  le