très-facile, et elle fait connaître la position du navire
avec une exactitude généralement suffisante pour les
besoins de la navigation. Aussi les marins ont ils continué
à s’en servir de préférence aux méthodes employées
par les ingénieurs-hydrographes, qui sont
beaucoup plus précises, mais qui exigent l’emploi du
cercle à réflexion. Dans les opérations hydrographiques
où il faut apporter une très-grande précision
pour fixer les positions occupées successivement à la
mer par l’observateur, il faut savoir aussi employer
avec discernement les différentes méthodes de constructions
graphiques pour faire son point ; et suivant
la position relative des objets à terre destinés h fixer
celle occupée par le navire, l’observateur devra opter,
pour faire son p o in t, entre toutes les méthodes diverses
que nous allons décrire sommairement dans
le chapitre premier.
CHAPITRE PREMIER.
MtUliodes diverses p o u r faire le p o in t lo r sq u ’on est en vue de
terre.
On connaît la position d’un seul point de la terre qui
est en vue : il s’agit de faire son point.
§ 1.—Le relèvement pris sur l’objet est insuffisant
pour obtenir exactement la position occupée par l’observateur.
Si l’objet qui est en vue avait une hauteur
connue, on pourrait à la rig u e u r, au moyen de sa
distance angulaire verticale, calculer la distance du
navire à cet o b je t, et la rapporter sur la direction du
relèvement de cet objet (nous verrons plus tard comment
on peut calculer cette distance). On n ’obtiendrait
dans tous les cas qu’une position généralement
peu exacte, car une erreu r très-légère dans la mesure
de l’angle vertical de l’objet en apportera une très-
grande dans la distance.
Si on a pu en même temps o b se rv er, soit la longitude,
soit la latitude du point occupé par l’observa