accuserait des erreurs graves, mais alors toutes les
observations de longitudes intermédiaires entre celles
adoptées feraient aisément reconnaître si ce sont les
longitudes adoptées qui sont fautives, ou s’il y aurait
dans la construction un défaut qu’il faudrait recbercber.
Il est difficile que des erreurs un peu fortes pu issent
échapper h toutes ces vérifications. Dans toutes
ces combinaisons on ne doit point perdre de vue
quelles peuvent être le se rreu rs des observations astronomiques.
Toutes les fois qu’une position déterminée
par des observations cadre avec celle résidant de la
construction, dans les limites de ces erreurs, on doit
l’admettre.
Généralement quant on choisit les longitudes pour
déterminer la base, il faut autant que possible réu n
ir des observations de même espèce ; on sait que
suivant que les observations horaires sont faites le
matin ou le soir, elles accusent des résultats qui ne
sont point toujours comparables, c’est pour cela que
nous avons choisi pour deuxième méridien de notre
base celui observé dans la matinée du 7 août, bien
(jLie les observations faites dans la soirée du même
jour eussent permis d’embrasser un cadre plas vaste
et même mieux approprié à notre travail. Les observations
du 26 juillet et du 7 août ont été séparées par
un intervalle de temps assez considérable, les montres
ont été réglées à l’observatoire de Samboangan, dont
la longitude a été calculée d’une manière définitive. Il
va sans dire que les observations qui nous ont servi ont
du nécessairement être rapportées à ce même point intermédiaire,
de manière que leurs résultats soient
parfaitement comparables. Il n ’est point nécessaire de
rechercher exactement les longitudes absolues des
méridiens de la base, il suffit d’opérer de manière à
obtenir avec précision la différence entre ces deux
méridiens; quant à la longitude absolue de la carte,
il suffira d’en calculer un point pour que tons les
autres s’en déduisent. Quel que soit le nombre de
montres marines que l’on a à b o rd , généralement
on n ’en emploie qu’une seule pour obtenir les différences
des méridiens, à moins que cette différence ne
soit très-grande; il est certain que le concours de
toutes les montres serait p référable, mais le travail
serait plus long et le résultat ne subirait que de trè s -
faibles modifications, surtout lorsque le chronomètre
que l’on emploie est bon; dans tous les cas, il faudra
ensuite faire concourir toutes les données que l’on a
pour la détermination de la longitude absolue, et les
moyens que nous avons employés pour ces déterminations
feront l’objet d’une partie distincte de cet ouvrage.
L’observatoire de Samboangan a été d’abord
placé sur la carte par une station géographique dans
laquelle nous avons relevé tous les points principaux
que l’on pouvait apercevoir : on en a calculé ensuite
la longitude absolue, ainsi que la latitude, qui ensuite
ont fixé d’une manière positive les coordonnées rectangulaires
de tous les points de la carte.
Une dernière construction reste à faire sur la carte
que nous avons sous les yeux, c’est celle qui accuse
les courants. Les observations de ce genre peuvent