striicüon est bonne et que les angles ont été bien
observés.
Je ne m etenclrai pas davantage sur ces constructions
grapbiqnes (§§ 15 et 16); la grande quantité de
lignes qu’elles exigent en rendront toujours l’épure
difficile, et, par suite, l’emploi très-limité dans les levées
sous voiles ; aussi je croirai m’éloigner des limites
que je me suis assignées dans cet ouvrage en recber-
cbant ici la nature des courbes que forment tous ces
lieux géométriques.
Les seules constructions qui nous ont servi fréquemment
dans les cartes dressées sous voiles, pendant
le voyage des corvettes VAstrolabe et la Zélée,
sont la première et la seconde (§§ 13 et 14) et le plus
souvent les deux h la fois. Lorsque le navire défile
devant une côte que le plus souvent l’observateur ne
doit pas revoir, il est important de recueillir toutes les
données possibles qui peuvent aider la construction.
Par suite, toutes les fois que deux points de terre
vont passer l’im par l’autre, on doit prendre leur re lèvement
et le noter soigneusement.
g 17.— Les constructions que nous venons de donner
ne sont employées que pour construire un petit
nombre de points sur lesquels ensuite s’établira facilement
le travail entier à exécuter sur une côte. C’est
pour cela que nous les avons appelés points principaux.
Nous avons vu dans la deuxième construction
(§ 1 4 ) que je considérerai seule actuellement, comment,
au moyen de relèvements pris de trois stations
à la mer sur trois points principaux, on peut facile-
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ment arriver à la détermination de ces six points; il
est facile de voir que l’on obtiendra de la même manière
autant de points que l’on voudra, car si [fig. 7)
de la troisième station à la mer C, on a relevé non
seulement les trois points à terre D, E, F, mais encore
les nouveaux points à terre G, H; si de plus de nouvelles
stations à la mer A', B', on a pris les relèvements
des points F, G, H, on p o u rra, par une construction
identique à celle déjà exposée, trouver la position des
points C, A', B', F, G, H. Seulement, an lieu de prendre
arbitrairement, comme précédemment, la distance
de la première station à la mer au premier point
à te r r e , cette distance sera fixée par la position des
points C et F. On peut donc, par ce moyen, obtenir
autant de points que l’on voudra.
§ 18.—Si des trois points à la m er A, B, C on a pris
des relèvements sur plus de trois mêmes points de
te rre , on aura plus de données qu’il n ’en faut pour
la solution du problème, dès-lors on pourra toujours
choisir trois points à terre quelconques q u i, combinés
avec les trois premières stations à la mer, donneront
la position relative des six points, et ensuite on
essaiera, comme vérification, si les relèvements d’un
même point à terre p a rtant de chacune des stations,
se coupent en un même point. Souvent dans la construction
que nous avons indiquée, il peut arriver que
les lignes qui doivent se couper laissent quelque incertitude
sur leur point d’intersection, et comme il
est toujours difficile de définir à priori sur le terra in
quels sont les points qui devront être relevés de pré-
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