leu r, et le relèvement ou l’azimut de l’objet, la position
de l’observateur sera donnée par l’intersection
du relèvement observé et du méridien, ou du parallèle
accusé par l’observation astronomique. La position
de l’observateur sera d’autant mieux définie que
le relèvement du point se rapprochera de la direction
Est et Ouest, lorsque l’on pourra observer la
longitude; ou réciproquement, que cette direction
sera près de celle du Nord au Sud, si c’est la latitude
du point qui est donnée par des observations astronomiques.
On connaît la position des deux points A et B (fig. 1)
de la terre qui est en vue : on demande de faire le
point.
§ 2 . — Si on observe les deux relèvements de A et
B, c’est-à-dire les angles que chacune des lignes partan
t du point occupé par robservateur et allant aux
points A et B, fait avec les méridiens passant par A et
pa r B, on pourra toujours mener sur le papier des
droites D A et D B faisant avec les méridiens de ces
points les angles observés, et leur intersection sera
le point cherché.
Dans ce cas on emploie les relèvements qui peuvent
être affectés d’erreurs assez graves, surtout lorsqu’ils
sont observés seulement à la boussole; or, une
légère e rreu r dans un des relèvements en produit
une considérable sur la position cherchée. Pour s’en
garantir autant que possible, on prendra, en outre de
— i l —
ces deux relèvements, la distance angulaire comprise
entre les deux objets A et B. On décrira ensuite sur
AB comme corde le segment d’un arc de cercle
capable de l’angle observé A D B. Si cet arc ne coupe
pas les deux relèvements en un point unique D, on
prendra une moyenne entre les deux positions données
par l’intersection de chacun des relèvements
avec le cercle tracé. Dans tous les cas, cette méthode
de faire le point dont les marins se servent
assez généralement, ne doit être employée dans les
travaux hydrographiques que lorsque 1 on ne peut
faire a u trem e n t, c’est-à-dire lorsque l’observateur
ne voit que deux points dont la position lui est connue.
Quand la distance de l’observateur aux objets
relevés mesurée sur la carte sera très-petite, cette
construction sera généralement suffisante, car alors
les relèvements, quoiqu’en e rreu r de plusieurs degrés
, s’accordent encore bien à donner la même
position. Lorsque la distance de l’un des objets à l’observateur
sera très-petite, on pourra encore l’employer
en se servant, non plus des deux relèvements,
mais simplement de la distance angulaire prise sur
les deux objets et du relèvement du point le plus
rapproché.
Trois points de terre au moins, A, B, C, dont la post-
tion est connue, sont en vue : il s’agit de faire son
point.
§ 3. — Si nous supposons d ’aljord que l’observateur