enIre les déterminations de chacun des navires, sont
une garantie sulïisante de leur exactitude.
La 6“ série s’étend entre Hobart-Town et la Baie
des lies dont les longitudes ont été tirées de la Con-
naissance des lemps. La traversée a été de deux mois
seulement. Le nombre des relâches intermédiaires est
de deux. La marche des chronomètres est suffisamment
régulière pour que nous puissions compter sur l’exactitude
des résultats.
Lnfm la T série comprend de la Baie des Iles à l’île
de Bourbon. La traversée est de trois mois, il n ’y a
qu’un point intermédiaire. Pendant la traversée nos
corvettes ont échoué dans le détroit de Torrès où
elles ont été exposées, pendant plusieurs jours, à des
chocs très-forts; aussi les marches des montres accusent
des irrégularités nombreuses qui laissent beaucoup
d’incertitude sur les résultats.
Nous ne croyons point devoir donner ici, à l’exemple
de nos devanciers, la nomenclature complète de
tous les points dont la position a été fixée pendant le
voyage des corvettes VAstrolabe et la Zélée, cependant
nous donnerons la table des positions des poinis
de relâche oùles longitudes et leslatitudes ontétéfixées
directement par des observations chronométriques
et circiimméridiennes, et celles des points principaux
qui résultent d’opérations trigonométriques faites à
la mer et assujetties aux observations astronomiques
faites h bord. Il sera toujours facile, au moyen
d’un compas, de p re n d re , comme nous aurions pu
le faire sur les cartes qui fout partie de notre a tla s , les
positions de toutes les petites îles qui composent les
archipels et celles de tous les points saillants des grandes
terrres qui ont été reconnues par nos corvettes.
§ 113. — Afin de mieux faire comprendre le mécanisme
des formules trouvées (A) et (B), nous donnerons
ici tous les calculs relatifs à notre 6“ série,
et qui ont pour but de déterminer les longitudes
des points intermédiaires entre Hobart-Town et la
Baie des Iles. D’après notre méthode du lever sous
voiles, il est ra re que l’on ait à fixer la longitude
absolue de plus d ’un point appartenant à une même
terre déjà enveloppée dans un réseau géodésique ;
la plupart du temps nous n ’avons eu besoin que
de calculer les longitudes des poinis de re lâ ch e ,
comme dans le cas qui va nous o c cu p e r, où les
déterminations des mouillages des îles Auckland et
du port d’Akaroa, fixent les positions de tous les
poinis de ces deux te rre s reconnues par nos corvettes.
Aussi les formules que nous avons le plus fréquemment
employées sont celles de la forme (A) ; toutefois,
après avoir calculé ces positions, nous chercherons les
formules de la forme (B) que nous eussions employées
de préférence si nous eussions voulu calculer toutes
les longitudes résultant d’observations faites à la mer.
Comme on le sait, le méridien de départ est celui
d’Hobart-Town, et celui d’arrivée le méridien de la
Baie des Iles. Nous avons rejeté de nos calculs toutes
les observations de marches faites, soit avant notre
arrivée à Hobart-Town, soit après notre départ de la