striiire la courbe, soit quelles aient été calculées d’après
les observations faites à te rre , soit qu’elles aient
été conclues d’après nos formules; ce qu’il y aura de
plus rationnel sera de faire supporter cette e rreu r à
cbacune des marcbes de cbaque jo u r, et par conséquent
d’augmenter ou de diminuer cbacune d’elles
d ’iine même quantité. Or, nous avons dit que, pour
obtenir l’état d’un cbronomètre, pour le point dont
l’ordonnée est ah , par exemple, A étant l’origine, il
fallait intégrer entre A et a, c’est-à-dire faire la somme
de toutes les marcbes ou de toutes les ordonnées de
A en a, il en résulte que l’état du cbronomètre, après
A a jours, est représenté par la surface A a 6 B comprise
entre la courbe, l’axe des x et les deux ordonnées
B A et à a ; de même, l’état du cbronomètre après A a'
jours serait représenté par la surface A B 6' a , et ainsi
de suite. Or, si nous augmentons ou si nous diminuons
cbacune des marcbes d’une même quantité, cbacune
de ces surfaces se trouvera augmentée ou diminuée
proportionnellement aux quantités A a , A d , etc.,
c’est-à-dire au nombre de jours écoulés entre celui du
départ et celui choisi pour calculer la longitude du
point d’arrivée. Il suffira donc, pour répartir l’e rreu r
totale trouvée entre A A' jours, de îa multiplier par le
OC rapport pour avoir la correction qui doit venir
affecter les états trouvés pour chaque jo u r x .
Au lieu de répéter cette opération pour chacune
des montres en particulier, il suffira de corriger les
longitudes moyennes obtenues pour chaque relâche
OU b ie n c b a q u e o b s e r v a t io n in t e rm é d ia ir e , en n iu l li-
OC
p lia n t l ’e r r e u r m o y e n n e p a r le r a p p o r t ^
C’est d’après les principes que nous venons d’exposer
, que nous avons calculé toutes les observations
chronométriques faites pendant le cours de la campagne
des corvettes Y Astrolabe et la Zélée. Cependant,
lorsque les points de relâche étant très-éloignés,
la marcbe des chronomètres a paru trop irrégulière
, nous n ’avons pas cru devoir rechercher à
définir, d’après les quelques observations trop isolées
que nous avions, la courbe probable de son mouvement.
Alors nous avons calculé les longitudes intermédiaires
par les procédés ordinaires ; nous croyons
ces longitudes, ainsi déterminées, peu dignes de
confiance.
Toutes les observations de longitude faites pendant
le cours de la campagne, ont été comprises dans sept
séries que nous avons calculées par la méthode que
que nous venons d’exposer. Ces sept séries nous ont
donné des longitudes qui méritent plus ou moins la
confiance, suivant que les relâches ont été plus ou
moins fréquentes, et que la marche des chronomètres
a été plus régulière.
r ° série. Elle comprend de Toulon à la baie de
la Conception. La traversée a été de sept mois et
demi; le nombre des relâches* intermédiaires n ’a été
» Nou s ne com p ren o n s pas les relâches p e n d a n t lesquelles il
n ’a pas été possible d ’o b se rv e r la m a rch e des ch ro n om è tre s.