que de deux, et encore ru n e d’elles (Ténériffe) est
trop l’approchée de Toulon pour nous être d’un
grand secours. La marche des chronomètres a été
trè s -irrég u liè re , ce qui tient sans doute aux grandes
différences entre les températures des différents lieux
que nous avons visités et aux chocs qu’ont en à siip-
portei’ nos navires dans leurs luttes avec les glaces
polaires. Nous ne croyons pas que ces longitudes
méritent la confiance ; nous ne les avons pas recalculées,
elles sont données telles que les ont tro u vées
MM. les officiers, en s'appuyant toutefois sur
les marches d’arrivée et de départ pour chaque chronomètre.
Les longitudes de Toulon, de la baie Lamine
et de la Conception, sont les points de cette série dont
les longitude ont été adoptées telles quelles sont données
dans la Connaissance des Temps de l’aiinée 1840.
2° série. Llle comprend de la baie de la Conception
à Taïti où l’observatoire a été placé sur la pointe
Vénus ; la traversée a été de quatre mois, il y a eu
deux relâches intermédiaires assez rapprochées de
Taïti) et bien que les chronomètres aient accusé quelques
irrégularités dans leur marche, nous croyons
que les longitudes déterminées dans cette série méritent
toute confiance.
3° série. Llle comprend une traversée de quatre
mo is, de la pointe Vénus ( île Taïti ) à la baie d’Am-
boine ; le nombre des relâches intermédiaires a été de
h u i t, les marches des montres paraissent parfaites.
Nous croyons les longitudes déduites de cette série
très-bonnes.
4° séi’ie. De la rade d’Amboine à celle de Bala-
via, la traversée a élé de quatre mois et d em i, coupée
par ti’ois relâches intermédiaires. On a remarqué
que la marche de toutes les montres, pendant
cette traversée, avait élé Irès-irrégulière ; les longitudes,
quoique b o n n e s, méritent moins de confiance
que celles obtenues dans les deux séries précédentes.
5“ série. Llle comprend de Baiavia à Sarnarang. La
longitude de ce dernier p o in t, que nous avons considérée
comme fixée d’une manière invariable, a été
déduite plus tard de celle de Batavia, par une traversée
directe et de fort courte durée. Lnlre Batavia et
Samarang nous n ’avons qu’une relâche intermédiaire
( Samboangan ) ; la marche des chronomètres a élé
très-régulière ; la traversée n ’a élé que de trois mois
et demi; nous croyons très-exactes les longitudes qui
ont été fixées pendant la traversée. Ln quittant Samaran
g , les corvettes se sont dirigées sur Hobart-lown,
où elles sont arrivées après une longue et fatigante
navigation. C’est au moyen de la 4“ série que nous
avons calculé les longitudes des points du détroit de
la Sonde que nous avons reconnu quelques jours seulement
après avoir quitté Batavia. Les corvettes ont
ensuite quitté Hobart-Town le 1“" janvier 1840, pour
aller découvrir la terre Adébe, et ensuite ren tre r dans
la rivière Derwent sans avoir mouillé nulle part. Les
longitudes déterminées pendant cette traversée n ’ont
donc pu entrer dans aucune de nos séries, la marche
uniforme des montres, l’accord parfait qui a existé