« Nous avions adopté, d’après les observations de
ile rre ra , données par M. Oltmanns, 76° 28'45", c’est-
à-dire 6' de moins; mais il restait dn doute à cause
des correclions que nous avions fait subir à plusieurs
points de celte côte : aujoiird’bui cette longitude nous
paraîtrait bien déterminée, s’il ne reslait encore mie
incertitude sur la latitude, incertude qu’il nous a été
impossible de lever.
« En effet, la latitude de Sainte-Martbe est donnée,
dans les Mémoires d’Espinosa, sur le plan que la di-
reclion bydrograpbique de Madrid a publié de ce port,
et sur les cartes espagnoles, de 11° 15'4". C’est cette
latitude que M. Bertbelin a adoptée en rangmentant
de 9" pour la réduire au point d’observation. Cependant
M. Oltmanns, dans ses Recherches sur la géographie
du Nouveau Continent, t. I, p. 158, rapporte cinq
observations de bauteur du Soleil du P. Feuillée, qui
donneraient pour latitude de cette ville 11°19'39". On
voit combien il eût été nécessaire, dans ce cas, d’avoir
des observations d’angles horaires le matin et
le soir ; nous pourrions reconnaître par-là si la latitude
adoptée était la véritable ; car en recalculant les observations
de M. Bertbelin avec la latitude d’Oltmanns,
nous trouvons une différence de 7",1 sur le temps
moyen de Sainte-Marlbe, ce qui donnerait une longitude
plus faible que celle que nous avons obtenue.
Si donc la laülude d’Oltmanns était la véritable, en
employant celle d’Herrera on aurait trouvé une
différence de 1 4',2 sur le temps moyen, entre les
observations du matin et du soir; on aurait dèslors
été fixé sur la véritable latitude, tandis que nous
sommes encore dans l’incertitude de savoir si 1 on
doit adopter pour Sainte-Marlbe
ou
lat. 11M5’ 4”, ce qui donne long. 76"34’38”
lat. 11 19 39, ce qui donne long. 76 3252
«Pour faciliter les calculs qu’exige la méthode développée
ci-dessus, nous donnerons à la fin de ce volume
une table des valeurs de
m-h i .m m + 1 .m .m— i
9, 2 . 3
depuis 1 jour jusqu’à 50. »
g jlO . — Un observateur pa rt d’un point dont la
longitude est déterminée, il arrive successivement sur
plusieurs points dont la longitude est à déterminer et
sur lesquels il peut observer la marche de son chronomètre,
enfin la longitude du dernier point où il touche
et sur lequel il peut encore observer la marche de
la montre est connue ; il s’agit de fixer les longitudes
de tous les points intermédiaires.
Supposons que dans un système de coordonnées
rectangulaires A X, A Y (fig. 18) les abscisses rep ré -
tent le nombre des jours écoulés depuis Pinstant du depart
et les ordonnées les marches observées.
Soit A B la marche déterminée au point de départ,
A' B' celle obtenue au point d’arrivée après A A' jours.
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