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son. Je ne parle point des mesures directes faites avec
une corde tendue sur l’eau par des moyens artificiels;
elles ne sauraient convenir pour des travaux embrassant
une grande étendue de côte. M. Cbazallon a discuté
tout le degré d’exactitude que comportent ces
diverses mesures, et nous renverrons le lecteur à son
mémoire : on pourra toujours opter entre tous ces
divers moyens suivant les circonstances, lorsque le
cboix est possible.
§ 66. — Quant aux erreurs que l’on est en droit
d ’attendre de celles qui peuvent alfecter, soit la mesure
des angles terrestres, soit les relèvements astronomiques,
nous avons vu qu’il est toujours facile de
les reconnaître et de les atténuer graphiquement par
des stations auxiliaires. On pourrait rechercher
quelles sont les conditions pour que les erreurs ré sultant
d’une e rreu r première dans un relèvement
soient un minima : pour cela il suffirait de différencier
les valeurs des coordonnées des différents points
A, B, C, D, E, F, par rapport à un des angles azimutaux
observés, g, par exemple, et de chercher ensuite
quelle devrait être la position relative de ces
points pour que ces différentielles soient des minima.
Nous ne donnerons point ici ces calculs. Les conditions
de minima sont très-compliquées, et comme
généralement le choix des points principaux n ’est pas
possible, il serait très-inutile d’indiquer ici quelle doit
être leur position pour que les erreurs soient le plus
petites possible ; nous dirons seulement que le calcul
conduit aux conditions principales suivantes, tendant
à diminuer beaucoup les erreurs probables : 1" la base
devra toujours être prise dans le sens de la plus grande
largeur. Est et Ouest, ou bien Nord et Sud du polygone
formé par les stations à la mer ; 2“ il fau d ra , autant
que possible, q u e , parmi les lignes q u i, par leur intersection
, viennent déterminer la position des différents
points, deux se coupent à angle droit; il en ré sulte
conséquemment que l’on devra toujours choisir
les deux points A et D, que l’on fixe d ’avance parmi
ceux dont les angles qui y appuient leurs sommets
sont les plus petits ( ces angles n ’étant jamais plus
grands que 90° ).