sphérique; la plus grande e rreu r que cela puisse faire
coininetlre iTélanl que d’environ un denii-cenlième
de la hauteur de la montagne. »
g 81. _ 0 n remarquera que la valeur de H n ’est
fonciion que des deux quantités variables A et D. Il est
donc facile de construire une table à double entrée
au moyen de laquelle on trouverait immédiatement
l’altitude de la montagne, lorsque l’on connaîtrait sa
bailleur angulaire verticale et sa distance, ou bien
la distance de l’observateur à la montagne dont l’altitude
serait connue et dont on observerait l’angle vertical.
J’avais commencé à calculer cette table, mais
depuis la mort de M. Diimont-d’Urville, mes tra vaux
ont considérablement augmenté et il m’a été
impossible de l’achever. La personne qui accomplira
cette tâche rendra un véritable service et aux marins
et aux sciences géographiques. Les navigateurs,
en effet, auront souvent à la consulter pour connaître
aproxiinativeinent la distance qui les sépare
des terres dont leurs devanciers auront fixé les hauteurs.
La science s’enrichira bientôt d’un grand
nombre de données de ce genre qui manquent aujourd’hui
, parce que le plus grand nombre des marins
reculent encore devant les calculs, quoique fort simples
, qui pourraient leur faire connaître avec une approximation
suffisante la hauteur des points culminant
qu’ils sont seuls appelés à visiter. Dans les cartes
hydrographiques qui composent l’atlas du voyage,
nous avons dû renoncer à tracer des vues ou des
projections orthogonales, parce que la somme allouée
m
par le gouvernement pour la gravure de l’atlas ne
nous en a pas laissé le loisir. Quant aux hauteurs des
montagnes, nous les calculerons toutes à la fois, afin
d’abréger nos calculs. Sur la petite carte qui nous
servira plus tard de type, on ne trouvera pas les chiffres
qui expriment les hauteurs des terres, mais nous
les porterons sur les cartes de notre atlas.
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