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(jiie leial parLiculier de chacun de ces arts, et surtout la destination de leurs
produits, ne sera-t-il pas vrai de dire qu'ils venaient se confondre tous dans uu
seul art: celui de l'écriture; et, que c'est cette union intime des beaux-arts avec
le système graphique qui nous explique, sans elTort, les causes de Telat de simplicité
naïve dans lequel la sculpture et la peinture persistèrent jusqu'à ravénemenl
Jn Christianisme en Egypte.
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LIVRE TROISIÈME
a r c h i t e c t u k e
Archi
Temples, spéos. - Tombeaux, hypogées, pyramides. - Conclusion.
ARCIIITECTIRE EN GÉ.NÉR.VL.
L'orio-ine de rarchitecture remonte aux premiers temps de l'histoire des
peuples-.'comme l'agriculture elle a été la conséquence nécessaire de la réunion
(les hommes en sociétés.
Pour résister aux animaux sauvages; pour se défendre des vicissitudes et des
intempéries des saisons; pour lutter, enfin, contre la nature son infatigable ennemie,
l'humanité a dù songer, bon gré mal gré, à une demeure terrestre : auss.
l'architecture, née avec nos besoins les pins immédiats, fut-elle, logiquement, le
premier des arts dans l'ordre des temps.
Elle précéda, certainement, l'agriculture : l'homme à l'état primitU', en eftet,
nons apparaît comme ayant toujours été chasseur et pêcheur avant d'avoir songe a
cultiver la terre : ce qu'il a cherché, après avoir apaisé sa faim et sa soif, c est
„ „ abri; et lorsqu'il s'en fut assuré un qui lui appartint en propre (force qu .1
avait d'abord été de recourir aux lanières que lui disputèrent les bêtes féroces),
on le vit embellir ce séjour, son refuge; et s'ingénier à le rendre pins commode
,,ue ces cavernes qu'il clierchait, naguère, à ravir aux animaux.
I,es premières habitations semblent avoir varié suivant les divers climats ; el
les hommes s'y montrent à nous, tantôt, comme les animaux des régions glacees.