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cela avail lieu , noii-seulemenl pour la partic
principale, mais pour les accessoires;
luènic jtour les hiéroglyphes sculptés sur les
obélisques.
N'est-on pas eu droit de tirer de cet
ensemble de laits, cette déduction: que la
peinture faisait corps avec la sculpture architecturale,
et que, par suite, il faut éviter
avec soin de se ranger à l'opinion de ceux
qui osent affirmer (par le fait d'un oubli volontaire
ou non), que la peinture égyptienne
n'était pas aslreinle à suivre les
mêmes règles hiératiques que l'architecture
et la sculpture.
En ce qui concerne tes cercueils de momies,
que nous sommes tenus de considérer
(lorsqu'ils étaient en bois de sycomore ou
autre essence végétale), comme relevant des
procédés de la peinture murale, au moins
quant aux couleurs, qui expliquaient el coniplélaient
leurs représentations mystiques,
nous avons dû les classer à la lin de ce chah
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p i t r e ; quoiqu'il fut aussi d'usage d'enfermer les momies dans d'autres sortes de cercueils,
soit de granil, soit de porphyre, soil de toule autre matière plus résislanle
aux injures du lemps que le sycomore, quelle que fut l'incorruptibilité bien connue de
ce bois, et que, dans ces cas, pour les compositions funéraires qui les recouvraient, on
suivit la même marche artistique que pour les bas-reliefs et les inscriptions hiéroglyphiques.
ÉMAUX, INCRlJSTATIO?sS, MOSAÏQUE.
A côté de la peinture mural e et de la peintur e appliquée aux bas-reliefs, aux colonnes
el aux piliers, aux statues, aux cercueils de momies, qui avaient toutes deux, chez les
Égyptiens, aussi bien une cause hiératique qu'un motif dornemeutation ; nous ne
jtouvons nous dispenser de placer la décoration des édifices el de leurs accessoires, au
moyen, soil de la peinture sur verre, soit de l'application de corps colorés sur un autre
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