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La haiileiu- et la division soiil toujours Jes mêmes pour les deux sexes, sans
qu'on y ail égard anx dilïérences de conlbraiilé entre la taille de l'iioiiime cl celle
de la femme qui dilTôrc, en réalité, de la première de 1/20: il n'y exislait pas,
non plus, de différence dans les proportions de la parlie supérieure" de l'homme
et de la femme, quoique, chez celle-ci, le torse soit beaucoup plus court, les jandjcs
relativement plus longues, et les cuisses beaucoup plus grosses que chez l'homme :
enfin l'enfant n'avait à aucun âge de proportions déterminées.
Quant à tous les déplacements, qu'entraînent les divers mouvements du corps,
les artistes égyptiens ne s'en inquiétaient pas; ils dessinaient toujours d'après là
formule géométrique qu'ils avaient adoptée; mais sans songer à la pousser,
rigoureusement, dans toutes ses conséquences, comme l'enseigne l'étude des formes
humaines.
Wilkinson, Lepsius et d'autres savants ont écrit que le pied humain avait été adopté
par les Égyptiens pour l'unité de mesure du corps; dont la hauteur, jusqu'à la
couronne de la tête, aurait été évaluée à 6 longueurs de pied, subdivisées chacune
en 5 parties; ce qui aurait donné un total de 18 parties. Par cette évaluation,
la hauteur de la portion supérieure de la tête (celle enveloppée par les cheveux)
n'aurait pas été comprise dans le canon parce qu'elle n'est jamais bien déterminée ;
cependant elle était généralement d'une partie, ce qui porte en réalité le nombre
des divisions à 19 : Nous disons, nous, que la longueur du pied n'a jamais pu
servir à établir cette échelle de proportion, parce que, dans presque toutes les
figures, le pied occupe plus de trois parties; du reste le système de ces écrivains n'est
soutenu par aucune preuve. Les Égyptiens avaient donc, selon nous, une autre muté
de mesure pour servir de diviseur à leur canon des proportions, par exemple,
l'instrument primitif, la main, quia été chez tous les peuples la première mesure
adoptée; mais comme la main tout entière aurait été trop grande pour servir à
préciser les positions et les dimensions de Itius les membres, ils songèrent à recourir
à l'un des cinq doigts; c'est pourquoi ayant remarqué que le doigt majeur, ou
médius, se trouvait être exactement la 19« partie de la hauteur totale de l'homme.
Ils le choisirent comme leur diviseur de l'échelle du corps humain: Et il se trouva
que les diverses parties du corps se plaçaient absolument sur les divisions selon
la loi physique qui régit les proportions de l'homme.
Il est probable qu'ils avaient déjà remarqué, comme nos anatomistes, (pie les os
de la main sont les seuls qui, croissant toujours dans la même proj.ortion de)uiis
l'enfance jusqu'à la virilité, sont en rapport constant de longueur avec l'ensemble
du corps.
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Ce canon lirimitif resta en vigueur sans altération jusque vers la xu" dynastie,
é,.oque à laquelle la rigidité et la lourdeur des formes tendent à faire place à une
certaine élégance, plus en rapport avec le style conventionnel consacré par l'usage.
Le Pharaon Bäsch, sur un batclcl, kniçanl des boumcrang sur des oiseaux de marais au milieu des lotus.
Sous les xvm» et, xix" dynasties, l'élégance et la sveltesse des formes deviennent encore
plus remarquables, quand on les compare surtout aux membres lourds et trapus des
monuments contemporains des pyramides. Cependant les figures tracées sur les
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