oOG L'AllT ÉGYPTIKN.
ajouter encore à ces.formes clles-iiiemes, d'autres foriiies accessoires (pii sont les ornements.
Sandale en nalte. Sandale eu cuir.
Couteau en bronze.
Attelages de char. Chat en bronze.
Ces vérités ont été de tout temps, pour ainsi (lire, banales ; mais il était absolument
nécessaire, ici, de faire toucher du doigt leur existence, comme bien détermi-
ART INDUSTUiKL. 507
née, chez les peuples les plus anciens, parce fait (pie leurs représentalions figurées
renferment presque tous les spécimens de l'art industriel connus de nos jours.
Gimtïraffcà IVaid sur cuir.
Certains bas-reliefs égyptiens nons montrent des; drapiers, des taillenrs, des armuriers
travaillant comme ceux de notre temps : ils nous font môme assister à la fabrication
des étoffes. On veil tous les travailleurs dévider, tiler, carder, tisser et teindre;
on en voit même imprimer les étoffes avec des morceaux de bois gravés.
il est donc impossible, en face de pareils témoignages, de ne pas reconnaître un
paru pris dans les fables dont on a entouré cette antique civilisation; car non-seulement
l-on s'aperçoit, dans ces tableaux, qu'ils possédaient le métier, la navette, la quenouille,
la trnme, etc. ; mai s encore qu'aucune modification mécanique n'eutheu durant
le règne des pharaons, puisque les outils et les procédés que font connaître les hypogees
des i)yramides, se retrouvent identi(iucs dans les représentations de la XX' dynastie.
On est frappé d'étonnement, néanmoins, quand on s'apevçoil ,pie r ien ne rappelle,
en Égyplc, les premiers essais d'un art naissant; cl que l'on est forcé de reconnaître
que tons les monuments épars sur les deux rives du Nil, et dont les plus anciens
renumtent à la W dynastie, manilestent, non l'origine de l'art égyptien, mais les
résnilals il'mie longue, expérience aniérienre.
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