L ' A R T ÉGYPTIEN.
génie do l'artiste ne pouvait atteindre pour remplir leurs contours; et malgré leur
taille gigantesque, il y restait toujours une grande surface vide qu'on partageait
e n t r e des inscriptions hiéroglyphiques et de vastes scènes de bataille coupées d'une
l'oule de })ersonniiges ou d'autres représentations historiques, dans le genre do celle
que nous donnons i)age provenant d'un pylône du temple de Karnak, et représentant
Hercule cluissant et emmenant les troupeaux de Geryon
Cliar princier.
Les artistes égyptiens, n'ayant pas la connaissance de la ])artic de la }ierspective
qui enseigne l'agroupement, leurs batailles sont com])osées de groupes qui
au lieu de i)arailrc s'enfoncer dans le tableau se surmontent Tuu l'autre, dans
une confusion si étrange que lorsqu'on voit ces rej)résentations, on arrive à se
demander s'il était, réellement, possible d'orner, dans ces conditiojis, de lias-reliefs
convenables des surfaces d'une dimension aussi gigantesque. En tout cas, il faut
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