
i j P R é F A C fi. U
Je voudrois vainement me le cacher a
moi-môme ; la réussite de mon premier
voyage % de beaucoup surpassé mon attente:
il a été sans doute trop loué pour
ce qu’il vaut. Au milieu de ces caresses
qui m’étaient sensibles, qúelques piqûres,
a la vérité, se sont fait sentir. J’ai trouvé
certain siffteur un p e u courroucé du débit
de mon livre ; de bon coeur je lui abandonne
cette seconde partie, quii lorgne
déja; daqs le lointain., et pui$se«t?eUe un
nioment soplagér sa bile. ' ‘ ,
Je joins à. cette édition une parte générale
de tous mes voyages ; elle &e vendra
sépar épient. Je dois beaucoup, à cet égard»
,ux soins que s’est donnés l’infortuné La-
barde y qui n’a rien négligé poprson exae*
tiçude et sa perfection.
P R É C I S
H I S T O R I Q U E ;
O n se rappelle que je ne fuâ $e retout
1 au Cap de Bonne-Espérance qu’après seize.
mois de voyage dans l’intérieur do l’A-
! bique méridionale.
Pendant mon absence, le Cap avoiB
éprouvé bien dès révolutions. A mon ar-
I rivée d’Europe , j’y avois trouvé le régiment
françois de Pondiehery ; au, retour
1 de ce premier voyage,, la garnison étoit
I renforcée du régiment suisse de Meuron
I et de la légion de Luxembourg. J’avois
| connu en France plusieurs officiers de ce
> corps ; j’éprouvai en les revoyant ce sentir.
a iv