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posée à la baie. Une chaloupe -de pécheur
que je trouvai m’yconduisit le leudmhUuGh
bon-matin,. En par.amr.axM; ionte-pette partie,
j ’y vis avec étonnement jçes dunes immenses
de sable etde.coquill&ges, q u i, formées yfi
fibiementpax la mer*lui servirent 4 e rivage
par la suite, et en sont aujourd’Fni fort j|jbL
gn-ées,. fies aaomumems irrécusables de
séjour % m’ont convaincu que cette jnnrppr
nétr.oit autrefois dans cette.portion devienne
terre aujorurd’lxufiet qu’elfo/y;éL,veità un#
grande hauteur,; qu’elle ^’ennst retirée fort
loin ; et que par conséquent, plie perd jpba-
qne jour, quoique .chaque jour elle -semble
devoir gagner par Ja fréquence -des orages
la violence des vents qui 9 presque aans im
terjuptiou , la poussent -contre ces cotes- b
jnon retour, je passai encore deux jours
phez l'officier de ¡garde àfiafso,. i l ne me
f ail oit .que six heures, tout un plus, pour
jretouruer au fiap par le clmmin ordinaire;
ruais je me contentai ,de renvoyer -les.deut
JSiègres qu’on an’avoi-t prêtés, chargée -dès
diflérens objets que j a vois amassés, ,et voulus
n’y revenir qu’en côtoyant les Lords
4 e la mer; et ^uiyantlcs sinuosités4es poi»*
s k A ï a f ç t ï, i 4 i
çes ét dés anses y à commencer par la pointe
aux nautiles, ét revenant par la côte ouesti
Gè voyagé , malgré sa'courte durée, fût
accompagné du fatigues que je n’avais pas
prévus. A chaque pas j'’étois arrêté par
quelque obstacle* Tantôt c’étoit une roclie
gàiîlante qur> tout-â-Coup, se présentait à
Urèi : .et alors il me fallait Fescalaeïer avec mon
Hottentot, aidé-par luiy Faidaut à mon tour,
ét risquant sans cesse tous cfeux de rouler et
¿fé nous précipiter’ dans l’abîme . Tantôt c’é-
toit un escarpement rapide qui s’opposoit a
hatr’er descente ; et dans ce cas, nousn’u*
fions «Fautrés' ressources que de nous abum*
cforinér à lu pente, en glissant sur le dos, au.
fisque F être meurtris et déchirés par Botro
«buté. Quelque fois, après bien des sueurs
ét des peiués, jpe me trouvai en face d’uné
etique mir Finte-afuse qui, s'enfonçant entré
deux' h antes f UChes, me fermoit tout-iU coup
lé passage et m'obligeait- h de longs et fati-
ganfs détours j dont lé mcundre-ixiconvénienî
«toit une perte dé terns bien contrariante.
Cependant mon voyage s’acheva enfin
heUrëitsemertt. Mais ce 'n’est pas ici le lieu
è’éù dernier les résultats. L’excursion que