
voyage-, et qui lui-même les avoit parcourus
en partie avant m oi, m’arrêta, en m’assurant
que je ne trouverois que des déserts
arides, où infailliblement je mourrois de
soif avec tonte ma caravane, si je m’expo-
sois à partir avant la saison des pluies.
Cette raison me détermina. Comment ne
pas croire aux conseils d’un homme s^ge et
éclairé, qui ne parle que d’après son expérience
! Ma confiance en lui étoit telle., .que
je ne songeai pas même à,lui faire ,uiie objection
; à la vérité, il avoit, voyagé ap nord
du Cap , comme je me préparois à le faire.;
mais n’ayant pas à suivre la même route que s
lu i, le conseil ne me convenoit nullement;
etrje ne l’ai que trop éprouvé. J’invite donc
les personnes qui entreprendroientla mêmç i
jexcursion que moi., à ne pas suivre mon
exemple, et à partir du Cap dans les fqrtej •
chaleurs , ou au moins à diriger tellement |
leur départ que pendant l’été du pays, c’est?
Ù-dire, depuis novembre jusqu’en février ;
elles se trouvent à une latitude plus élevée
queeellç dçs frontières de la colonie. Jd de?
taillerai ailleurs les raisons que j ’aipour parr
1er ainsi j et l’on verra tout ce que m’a coûté
fc N À î l l t i v i id&
de malheurs un voyage entrepris à contrètems.
Nous étions aloès en janvier j e t , {Fa-*
près le conseil, je ne de vois partir qu*eu
mai. Il est vrai que ce retard in’engageoit
à mettre dans mes - préparatifs plus de
tranquillité, plus de soins., et même plus
d’économie s d’un autre côté, il me procu*
roit la facilité dé compléter, àutaht qu’il
étoit en moi, une collection des animaux de
la colonie." Mon désastre clans la baie de
Saldanha âvoit beaucoup hui à celte entrë--
prise ; et, puisqueje'metrouvo'is £ portée
de l’achever , je ne devois point -en. laisser^
échapper l’occàsiqh.'
' Ceux des, Hottentots q ù ç j’avois gardé à
mon service depuis'mon premier voyagé ,
étoient dans le Groene-Kloof, occupés à la
garde et au soin de mésqoeùfs. J’allai tisitér ï<^
troupeau et les gar^ejisj. et fus satisfe.it de»
ims.et des* autres. Seuleinent ayahtr ©marqué
(pae,p^ mes bêtes/il sWitrcmvoiC
p-ois^ou quatre qtd^àÿoiéhjjéfé.trôp Fatiguéeù
de leur première route pour pouvoir soùtenir"
les travaux d’une seconde, je lés réfornàai*'
Gardon me prêta quatre boeufs très -bon»