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pressée parla faim t s'approcha de la tfiott*! {^rmà les oiseaux, par "exemple, le gra-
velle venue, et l’attaqua. Plusieurs f^ s l nivore meurt ordinairementdans les quar
elle revint à la charge; et dans ces diffé'-i rahte-huit à soixante heures, tandis que
rens conflits, son ennemie ayant laissé! hentomophage, c ’est-à-dire, Celui qui vit
sur le champ de bataille presque toutes! d'inséctes, résiste un peu plus long-tems.’
ses pattes , elle les emporta et alía les siv j * ^ De toutes les espèces , celle qui résiste
cer à Son ancienne place. Elle-même cm lemioins long-tems au défaut de nourri-;
perdit trois , dont elle se nourrit égale-! ture est la frugivore; et probablement
ment; et je m’apperçus qué ce repas lu i! cette propriété distinctive est due à -son
¿voit rendu un peu d’embonpoint. Enfin ,1 estomac , qui , digérant plus v ite , a plus
la nouvelle, privée de ses moyens^ de dé-! souvent besoin d’alimens. Mais, d’un autre
fense, succomba le lendemain ? elle fut! coté , cette digestion plus prompte prodévorée
à son tour ; e t , en moins de vingt-! duit un avantage; c’est qif à égal degré
quatre heures, l’autre redevint aussi rCfr! d affaisement, 1 animal, s’il est secouru
de qu’au moment où je l ’avois prise. revient a la vie et reprend des forces betu-
II s’en faut de beaucoup que les autres! coup plutôt qu’un autre. Il n en est pas
animaux puissent. supporter la faim an! ainsi du granivore: parvenu à un certain
m ê m e degré. Il suffît, pour les fairepé-l point d’affaiblissement, il ne se rétablit
rir, d'une inanition de quelques jou rs;et! p u s , si on ne lui donne que les graines
ce terme est plus où moins court, selon forment sa nourriture ordinaire. Son
le genre d'alimens dont ils se' nourrissent, f B r t0™ac a^ors a perdu en partie la fa