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1er ni par les considérations personnelles,
ni par les prières; et sous différens prétextes,
adoucis par les égards de l’honnêteté
, j e trouvai moyen de me débarasser
de tous les solliciteurs.
De ce nombre étoit spécialement un certain
Pinar, chasseur déterminé, grand coureur de
bois, et renommé sur-tout pour son adresse
à la chasse des éléphans. Cet homme, à qui
ses hauts-faits en ce genre, avoient acqqb
dans la colonie une certaine célébrité, $
dont on racontoit cent prouesses toutes plus
merveilleuses les unes que les autres, in’a-
voît aussi proposé de m’accompagner ; et
au ton de confiance avec lequel il se pré-
sentoit, il me parut convaincu que je de-
vois me trouver heureux’ d’avoir, avec moi
un héros de son mérite. J’osai le remerr
cier cependant; et l’on jugera si j ’eus tort,
quand on saura qu’ayant eu le malheur de
le rencontrer dans ma route, il manqua
de faire perdre la vie à mon vieux Swane-
poel. £
Je fus tenté néanmoins de faire une exception
en faveur d’un jeune chirurgien
qui paroissoit très-empressé de me ^suivre.
S HT A F R I Q ü R? ¿ 5 /
fjë talent d’un homme de cette profession
pouVüit, dans lé besoin, devenir - très-
utile à? nia fcai*âyarië et â moi.' D’ailleurs *
obligé' à des relations avec les' peuplades
^tiVùkés éheîz lésqtiëïleS j ’allois pâséfer, je
mé ^mettoisi à portée. dé leur administrer
dcs'sébburs qui rie potivoient qU’augmen-
ter'lettr bienveillance et leur affection pôur
moi; et je ne me rappelloispas sans douleur,
ce malheureux GôWâqUois, que j ’avéis vu
dans sa: hutte, abandonné à dés-douleurs
bbtriblés, sans avoir pu , faute de con-
jroisëàttceâ' en rnédefcine, soulager ses souffrances.
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• D’ün autre cÔtéj j’avois à craindre pour le
coilfâké'dehnôn' esculape, les fatigues et les
jdiègéfb du voyagé.Qrie devenir s’il Se rebu-
[tdïfrfiH m’eût ddhc^fâfin aïorsrètournOr sur
de la colonie pour
|Py déposteri f car oëftairiement je : n’aurais
¡poiiïtTvoûlu l’abaridoriner seul! au milieu
|des déserts; llll-i!yj
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