
£ ît À F R î Q Ü fi; l‘p3l
de son corps, est toujours son long cou
grêle, continuellement en osciltation % dans
le vol seul, immobile et tendu, il forme
avec la queue une ligne horisontale très-
droite.
La vraie place qtte la nature semble avoir
assignée aux anhingas, dans la classe nombreuse
des palmipèdes, est précisément entre
les cormorans et les grebesj ils participent
en effet égalèment de ces deux genres
d’oiseaux, ayant le bec droit et effilé,
et le cou alongé de ces derniers, pendant
qu’ils tiennent aux premiers par la conformité
des pieds dont les quatredoigts sont réunis
par une membrane ; ils participent encore
du cormoran par le vol, ayant comme lui
les ailes plus grandes et plus propres à cette
fonction que les grebes, qui les ont foibles
et courtes. La queue des anhingas est très-
longue 5 caractère bien singulier ét bien
remarquable dans un oiseau d’eau, et qui
paroîtroit devoir les éloigner totalement
des oiseaux plongeurs qui n’ont ordinairement
que peu ou point de qtieüei
Ils se rapprochent donc encore par là, Tomel» ' JL