
îv E P i n e.
transmettre les détails d’un voyage plus
intéressant et bien plus utile ; vous, qui
dans un moment vous vîtes enlever les
fruits jde quatre ans de veilles, qui, désigné
aux poignards des prêtres de Rome,
ne pûtes, en fuyant -, sauver de
vous-même- que la partie la moins précieuse
; recevez l’hommage publique je
vous offre. Rn parcourant avec moi les
sables arides et brûlans de V Afrique,
vous ri y trouverez pas ces superbes mo-
numens dont les restes si vantés ont
fait, dans deux voyages, ï objet de vos
recherches et de vos études ; mais vous
y perrez par-tout là nature, et c'est
luniqhè tableau qui puisse jj eriyers_ vous
légitimer mon hommage.
e e y a i l l a n t .
P U É F A C E.
C e t t e seconde partie -de mes voyages
auroitdù suivre de bien près la première ;
elle étoit depuis long-téms achevée;,: des
chicanés interminables et le malheur des
tems en ont retardé la publication: Malgré
là multiplicité des éditions, contre*-
façons et traductions ; lés libraires , qui,
en général, ne croient jamais avoir assez
gagné , quand ils n’ont pas dévoré eûsem.
ble et l’auteur et l’ouvrage ; les libraires ,
dis-jè | féîgnoient* de douter de son succès,
même après le succès du premier. Forcé de
retarder jusqu’à ce moment l ’impression
de cet ouvrage , je viens enfin d’en échanger
la propriété contre des procédés plus
honnêtes ; je me plais à croire qu’une
étoile favorable a guidé mes pas dans une
maison où l’on attache quelque prix aux
arts etaux lettres.
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