
d é tou rn e r sur c l le -n lêm e , e t d e me fa ire -
ch a v ir e r .
Ib restoît de plus a trouver tin moyen
de transporter nos poires à pondre , et"
nos vivres, mais sur-tout à les préserver
de l’eau. Je me chargeai de ce soin. J’i-
magmai qu il me seroit possible de tenir1
les fusils appuies sur mes épaules 3 quant:
aux poires, j en eus bientôt fait un collier ,
qne je me mis autour du Cou 3 ma mon-
jbe y fut aussi attachée. Toutétoit prévu ,
disposé pour ce périlleux trajet. C’est dans
ce grotesque accoutrement que* je vais ga-i
gner mon arbre 3 j’entré dans l’eau, à cheval;
sur mon bâton , je prends mon à-plomb
comme sur uñe selle', c’est-à-dire , sur lea
paquets et entre les outres * mes nageurs'
selançent, entraînent la frêle voiture, et son
trésor, et son mannequin* enfin, nous voilà-
à la merci des eaux. : .
T a n t d e p ré cau tion s d e v o ien t m e ras¿
su re r con tre to u t a c c id en t . A u s s i j é me v is
a 1 e au sans c ra in te * c ep en d a n t p o u r mena-'
g e r mes n a g e u r s , q u i , dans u n s í lo n g tra je
t , a v o ien t b e so in d e conserve r tou te s leu r s
f o r c e s ,
■ / - / t/ /
u i o aA mf . TYRi T, A TUVIERE DES E L E P H A N T S •