
Scx ij P R i C I Si
sans peine et presque sans Frais| tirer
par mer ainsi que par terre, de ses di-
verses possessions. J’ai déjà, dans mon j
premier voyage, publié à ce sujet quel-I
ques réflexions. A mon retour en Hol- 1
lande, j’en ai parlé à quelques adminis.-l
trateurs de la Compagnie ; et je ne doute J
pas que bientôt ils ne lui Fassent adopter 1
un projet que son intérêt lui conseille (1), 1
Comme c’étoit par le côté de l’est qu'on i
s’attendoit à voir les Aûglôis attaquer la i
ville, c ’étoit aussi de ce côté-là qu'on avoitl
cherché à' la Fortifier davantage. Mais j
parmi ces ouvrages nouveaux;, il s’en trou-1
(i) Les événemens ont bien changé depuis le
jour où ces lignes sont écrites; ils changeront
peut-être encore et rendront plus faciles les éta-
hlissemens qu’ont si long-tems retardés la routi-*
ne , l’égoïsmé et les intérêts des aggrégations par*
tiélles.
H I S T O R I Q U E . X X llf
voit pn qui n’avoit pas à beaucoup près
l’approbation générale. Les gens de larfc
le regardoient, sinon comme inutile, au
moins comme ne pouvant que retarder
de fort peu la prise de la ville. Pour savoir
S’ils se trompoient ou non , il aproit
fallu que la ville eût été assiégée; et elle
ne le Fut pas. Quant aux habitans , ils
plaisantèrent beaucoup sur la construction
de ce fort. A les entendre, les entre-?
preneurs, enl’élevant, avoientplus tratail-
lé pour leur avantage particulier que pouf
celui delà colonie. Aussi Gordonl’avôit-
jl appellé , par dérision , le fort Gousset.
En cherchant à augmenter ses moyens
de défense, l'administration avoit cherché
aussi à augmenter le nombre de ses
troupes. Dans ce dessein + elle ramassoit
•et enrôloit indistinctement tout ce qui ve-
noit se présenter ; personne n’étdit refusé;
je ne sais, ce qu’en cas d’attaque au- '