
oe liv P récis h i s t o r i q u e ;
qu’il gardoit dans sa cave depuis plus do,
six mois.
Ces expériences m’amusoient beaucoup*,
j'y employai la plus grande partie de mes
loisirs; elles remplis soient du moins Tin«
tervalle d'un voyage à l ’autre, et seryo^QAt
à tempérer une trop vive impatience. Mais
enfin ce désir violent de revoir la natiirg
se fit sentir avec tant de force que le.s.éjour
de la ville me devint insupportable, et je
songeai sérieusement à mon départ.. „ rr„
V O Y A G E
EN A F R I Q U E .
V o y a g e d a n s l e p a y s d e s p e t i t s e t
GRANDS N a MAQUOIS.
Y O Y A gjI
» n f i n , je vais acquitter ma dette 1 Quelles
que soient les circonstances où. j ’écris,
le besoin d’écrire m’en est devenu plus cher.
Les fruits de mesi longs et pénibles voyages
ne seront point perdus. Si de cruels
oppresseurs en ont dévoré les prémices ,
ce malheur est assez racheté par le spectacle
de la liberté publique ; il me reste encore
une assez belle moisson à recueillir
pour.que je m’empresse de l’offrir à la
patrie , et du moins cette dernière portion
des seuls présens qu’il me soit permis de MaTonie J. A