
forces-,^ j ’étois Convenu avec eux qu’il n’y
en auroit que deux pour me haller à Tarant,
tandis que deux autres, appuyés sur le
derrière , nâgeroient seulement des pieds,
et pousseroièntl’équipage 3 et qu’ainsi, tour
à tôur fatigués, ils se relsiyeroient et sé
6onlageroieiit mutuellement : plaisans Tritons
qui) bientôt, vont donner de grandes
inquiétudes à leur Neptune !
D’abord nous allions à ravir, parce que
la portion du fleuve qüi étoit débordée) n’a-
Voit presque pas de mouvement, et que
par conséquent elle offroit peu de résistance
3 les nageurs nie halloieht sans peine
3 ils plaisantaient même sur la crainte
qu’ils avoient eue de ne pas réussùq je m’é-
gayois moi-même ) à mes propres dépens 3
je ne pou vois m’empêcher de rire de, mon
attitude roide et guindée 3 de mes deux bras
en l’a ir , armés de leurs foudres, de la
fraise que j ’avois autour du cou, de l’équipage
enfin qui, entourant ma ceinture ,
servoit comme de lest et de contre-poids
à la plus bizarre de toutes les voitures ; mais
Combien la scène changea > et quel tan
Tome I. R