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sonne qui ne poüvoit frayer avec lui $ mêmeïlpour le garder, ou même par
il le haïssoit fortement. C’étoit un officier ■Iqui l’auroient fait rôtir et ma]
des esclaves
officierHqui mangé, tant sa
du régiment de Pondichéri, qui logeait,1 renommée lui avoit attiré d’amis,
ainsi que moi, chez Boers, et qui un jour, 19 Le pauvre ELees paroissoit sentir doulou-
pour éprouver l’affection que me portoitl reusement son esclavage. A la vérité, Boers
mon singe, avoit feint de me frapper en^Bui avoit fait construire une très-belle loge ;
sa présence. Kees, à .cette vue, étoit entré Ilnais est-il des plaisirs sans la liberté ! Mon
en fureur , et, depuis ce moment, il avoitI singe avoit d’ailleurs une portion de facul-
pris l’officier en aversion. Du plus loin qu ilBes morales qui rendoit sa situation plus
l ’appercevoit, ses cris et son geste déno-l pénible qu’elle ne l’eut été à un singe vul-
toient assez toute l’envie qu’il avoit de mel gaire. Aussitôt qu’il m’appercevoit, il s’é-
yenger$ il grinçoit des dents et faisoit des^9 nçoit vers moi de toute la longueur de
efforts pénibles pour s’élancer sur lui. En! sa chaine ; c’est à moi sur-tout qu’il sem-
vain l’offenseur avoit plusieurs fois tenté! bfoit réprocher et mon ingratitude et sa
par des friandises de fléchir cette colère ¡»captivité. Le moment de lui rendre le bon-
le ressentiment av-oit laisse dans 1 ame de^»nr etoit chaque jour plus voisin j je sa-
Kees une haine profonde qui ne s’effaça deijpis m’endurcir à ses pressantes marques
long-tems.’ Haffection 5 je l ’aimois trop pour lui en
Cette impuissance d’efforts, pour laverlflnnner un témoignage imprudent,
mon affront , annonce que l’infortuné é to it^ e devois tout craindre, en effet, si j ’eusse
dans les fërs; la crainte de le perdre, m’a- eu la foiblesse de me laisser aller à la pi-
voit déterminé à ce moyen fâcheux 5 s’ill^li àe lui-même il eut pu m’échapper. Un
s’étoit échappé de la maison, à coup sûr! sentiment plus fort que l ’amitié pouvoit à
il m’eut été enlevé, ou par des matelots B a<]ne instant l’entraîner. Il n’en est pas
qui l’auroient emporté sur leur b o r d , o u B singe comme des autres animaux dopar
des hahitans du Cap qui l’eussent cacliéHestiques , que leur instinct attache au
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