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butirins. A la base de chaque lobe d’une caudale profondément
fourchue, il existe une petite lamelle écailleuse qui
se redresse horizontalement de chaque côté du corps en
ces dejix petites ailes signalées par^Forskal et représentées
par M. Ruppell.
Aux caractères remarquables et. saillants de la rondeur
de leur ventre sanSj aucun .osqmur former une carène dentelée,.
ajoutons que le canal digestif, extrêmement allongé,
repliéjnombre de.fois sur lui-même, offre,:'dan.sÈon. oesophage,
un caractère qui a échappe'à. tous les naturalistes
qüi ' viennent de les .étudier récemment : il consiste “dans
la présence -d’une lame en.Spirale-garnissant l’intérieur de
l’oesophage et dont finsertion se fait remarquer. bpi dehors
par une. strie visible à l’extérieur des* parois .de l’intestin.
L’anatomie. fait aussi découvrir une curieuse v vessie
aérienne double, comme celle des cyprins, communiquant
aussi avec le^ canal digestif. Cette partieuh^té^emblérait
justifier les premières analogies que j’avais cru devbiï établir
èfitre les chanos et la famille des ^cyprinoïdes,_si nous ne
voyions pas la nature reproduire-cette organisation dans les
érythrins étalés macrodons,^,k
Les espèce,cfe.ce genre ont, d’après Russel et M.JJussu-
mier., une chair délicate, ce qui les a fait nommer poissons
de lait (Milkfish). MM. Quoy et Gaimard, qui ont -observé,
une espèce de ce genre à Bourou, disent aussi que la "chair
est fort bonne, tendre et savoureuse.
Les individus doivent devenir très-grands; car j’en ai vu
au Musée de Leyde des exemplaires longs de trois pieds
quatre pouces.
Il semblerait aussi, de près une simple note que MM. Grày
et Richardson ont insérée daus le-catalogue des animaux
rapportés de la Nouvelle-Zélande par^Dië'ffenbaCh, que ce
voyageur aurait tro'uvé un poison de cette éspèbe. Il a',été
considère* cbriinte appartenant à Ta famille dés cyprinoides
et nommé Leuciscus ( Ptycholepis), Salmoneus. Ces naturalistes
donnent, cqWmeifeyriciny m e l salmoneus
de g e o rg e Fors ter; d’aprè^j|fi||ffl'güre' peinte de la bibliothèque,
de Banks, et auquefÉs ajoutent, comme une syno-
nymihïldbuteuse, \é^Mügi'l"làbàretoides de^Sblandérr
M, Lichtenstein, dans les n cités dbjfu iT'a * enrichi- la
publication dësv descriptipnsile' Jean Rein^ld Forster,-fait
observer quedon pçconnaît pasfehc(| s |de|c^prins dans le
grand Océan, et que par conséquent les naturalistes' anglais
on^éutort de çft^r-ains^e Mugil^salmoneus de Fors|pr.
Mais'cette objection perd, toute tsa^ r c e , puisquèfcés
poissons'sont d’une1-famille particulière'(êVTnsîrine.
Je Crois' d’ailleurs\ d’après’lè | pèu^e^‘niôts que je lis
.dans la descriptiopd’eîSpfander, que le rntigil lavdreioides
pourrait sê^rapporter tout aussi 'Bien au butirin qu’au
chanb|®|;'si je_ne me tromp^'Sur fétymolpgié|et la signification
qùe M. Richardson aura attachée au mot ptjrcho-
lepis, je 'serais tenW#f'croire qu’ib'examinait les= bcailles
d’un butirin et * qu’il a^bdmparéTes^ly’dn^ He^èèaîlles aux
lam’ëlleS'fpliantes dc-Tévéritàilf^Ç
Après cêV considérations générales, je vaik 'passer à Ta
description des%lpèçièsr T\
L e Çhanosv ^Arab ique.
J;- (Ghanos'àràbicusjïiacépède.)
Je commence par l’espèce décritè^par Forskàl\* ttendu
1’. Forsk., Fâun. arab., p .^ 4 , ri." îîoî