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des branchies n’a pas été compté avec exactitude, parce que l’individu
desséché de M. Richardson avait été attaqué par des insectes
et était en mauvais état. Voici- d’ailleurs comment ils sont indiqués :
B. 8; D‘. 48; A. 9; C.22; P .d î; V. 7.
Cette espèce avait jêté envoyée du lac Huron par M.
Todd. Les Canadiens de cette localité l’appellent Poisson
de marais : ils le prennent à la fouane dans les-bas-fonds
pleins de joncs'; mais on le mange rarement.
Dans l’oüvrage de M. Storer que je-viens de recevoir,
cet auteur1 n admet qu’une,seule espèce dlAmia, rapportée
a. Y Amia calva de Linné. Il est fâcheux que dans un travail
spécial sur l’ichthyologie des États-Unis, présenté Comme
un Synopsis de cette classe de vertébrés > il n’y ait pas de
discussions plus détaillées sur les, espèces douteuses. C’est
d’après les observations de M. Zadock Thompson, consignées
dans sa correspondance avec M. Storer, que celui-ci
se décida à réunir XAmia occellicauda de Richardson à
XAmia oeéidentalis deDekayetà X Amiàcalvaâe Rirtland.
Celui-ci, comme on va le v<5ir dans l’article suivant, avait
cru devoir rapporter à son Amia calva l’espèce no minée
par Richardson- le n’admets pas ee rapprochement. Le
naturaliste de l’État de Vermont écrit qu’il a comparé à
ces descriptions un Amia pris à Whitehall, sur le lac
Champlain, et qu’il a acquis la conviction--que ces trois
descriptions se rapportent à une seule et mêmé espèce. Je
me rangerais sans hésiter à cêtte opinion, si l’auteur disait
qu’il a comparé un grand nombre d’individus entre eux,
et que la série des variétés rapprochées les unes des autres
prouve cette identité spécifique. Jusque-là le doute reste
sur ces espèces.
J. Storer, Synopsis of the fish. o flf. Amer., y*. 2 1 2 .
Z /A m ie ca k ix e . '
{Amia canina, nob.) <
Les trois espèces précédehtes, savoir : Am. marmorata,
nob., Am. vtridis, LéSuêuf, et Am. oceïlicauda, Richardson
, portent sur la partie supérieure de la base dé la caudale
un ocelle dont le disque noir est bordé driln cercle blanc
ou rouge.
Je trouve dans le mémoire-de* M. Rirtland1, sur les
noissous de l’Ohio, et de affluents! la description d’une
Amie que ce naturaliste Çroitêtre à la fois XAm. calva àe
Linné et XAm, ocelliçauda de Richardson.
La description de la tête^ dës narines, des mâchoires, des yeux.
du trqnc{ des écailles-et d elà Ugnelatérale, ne se rapporte qu’a
des c^ractèrçÿ génériques, et ne peut sçrviV â reconnaître l’espèce
! deénte. Les nombres sont ceux des espèces-mentionnées ci-dessus.
D. 48; &. 6 ; -éî12^; P. Ü-, V. 6. ■
Les coulerais-sont indiquées ' comme il suit : un bleu noiéâtH
cnuvréï^dessus de la têtei Quelques individus ont-, sur les côtés ,
s deS| taches effacées olivâtres. Le dessous du corps est blanç. Sur la
base,d’àne caudal^ oblique, existe une tache noire près du bord
supérieur.
(^Si l’auteur a, décrit ^yeë4^actitqdecette tache sans cercle
.qQloré^ ce n’est,pas u,n, ocelle ? et cctte différence doit coexister
ave,Çj,plusieurs autres, et doit être caractéristique
d’une {,èspèçe particulière qui aurait* cqmme la suivante,
la caudale tachetée par un gros point noir, et non par un
oçeUe.La différencepntre ]es deux espèces consisterait dans
la position de la tache sur la, caudale.
M. Rirtland a vu des individus de dix pouces et m.ême
« q . Kirtl., Bosf. journ. nat. fôî. III, p« ^ 7*9 , pi. 2 9 ,- %. 1 .