Il faut aussi signaler dans cette espèpe la grandeur des dents et
surtout celles de la mâchoire inferieure, qui présente aussi une dis-
' position remarquable dans leur égalité. Dans l’individu que jë décris,
la dent canine moyenne de l’intermaxillaire a sept lignes de hauteur
j les autres dents de l ’intermaxillaire vont en décroissant. La
première dent ; du maxillaire est un. peu plus fprte quelles, ajutres,
qui toutes sont -ti;ès-petites entre les deux grosses canines de la mâchoire
inférieure. On compte huit autres petites dents ; puis viennent
huit grosses dents pointues, coniques et serrées l’une contré l’au-
tre : leur longueur est .les deux tiers des^grapdes canines. Les dents
i du palais sont petites, en -carde plus” égale que celles des autres
%Macrodons, et par conséquent plus rapprochées de ceïfes des Ëry-
thrins; de sorte que l’onf recùnnaÎLici la ,pl$çe gépériqjje $ér ce
poissçn beaucoup plus aisément par le surtemporal, qiii est unique,’
qué par le caractère du-système dentairé. La couleur est un verr
dâtre plus ou moins uniforme, mêlé de grandes taches jaunâtres, étendues
sur le grand bord dès écailles; la caudale jesh >plus j foncée
que les autres nageoires; .elle a peu de taehes;, celles, de;la dorsale
sopt ; aussi presque • effacées j ; tandis qu’on les voit,,eneore bien sur
Papale.
Le bè’l exemplaire que nqùs,devbns à'M. Frète;' estlofig
d e ‘dfeux pieds dix pouqes;’ sa Jeta^en,a huit. La longueur
du Sèut du musçau à l’pccippt^eçî; ({ie,cinq p^uq^s g^un
quart. La distance. d’un.operçple à l’autre, ^nsi.que l’épaisseur
du corps, ont la mémo mesure. La hauteur ducorps
est.jde près «de sept pouces.
Ce poisson des'eaux douces de Gayenne, est cOnhu
dans la colonie soüs le pom que nous lui avons conservé
Je le trouve1 dans f Histoire des poissons de la Guyane
de M .. Robert’ Schomburgk1 j le nom est écrit un: peu
différemment et changé en flaïmara : il représentée, qps
1. Fish. o f Guyan., vol. III, p a r t it, §g pl-^7-
plombé, le ventre roux ràyé-' de gfis, les opèrr eulès d’un
roux plus;foncé,les nageoires brunatrè's, couvertes de points
bleus.
L ’éditeur dès dessins de M. Schçmburgk a considéré,
mais à.tort, cette eépèbéteotthierfEr. rrtacrodon d’Agassiz.
Elle est certainement très-facile-à distinguer par les dents
et par la plaque surtemporale qui est unique* L ’Aiinara
a là;chair ferme et de;.hbh-gpût , cq^t, un dès- plus dé-
ïîciéux prissions deau douce de la Guyane, et sa tète est
plus particulièrement, recommandée 'aux goprmands. •
©h le prend généralement dans le.'yoisinage des rapides
ou dès. chutes 1 d’eau,, et il, atteint juèquà, trois pieds et
demi', e f lirème' quatre 'Meàs de longueur., ‘
A -cef taine^iSàisoïls. de rànu^él| 'est si nombreux, qu’il
constitue, la principale nourriture dqs Indiens.-11 est- très-
et‘ on 1& prend à l’hamq<|o»y aussi ■ bien que dans
les ^pièges- faits - uv-e o- < d es ' b rane-hès ; àmceeropm peltizta.
La rivière:sdei Berbisj.au-dessous* des»càtêfi-act^ d’Ita-
bru, ÿ t te Cuyuwini, u r i^ è^ ajfflhents'de U’Essequibo
supérieur, abondent téllèmènt en èiMârhfe que Tou peut eu
prendre ceint - livres« pesant dans lèspiè^ dune heiïrè ou
deüÿ. Il faut' se méfier* de-' cëS ^'ùMOriâ^’qar on 'prétend
que leur morsure cause, de crugls accidents et qu’ils peuven t
couper janmainkd’un'ihomi^.
Je ; trouve t à- la suite d e® notés, quë =M.fc Scho'mbûrgk
aencore observéJd’atitffes- eSpèeès yfeisiWeis^ connues 'soüs le
nom d'krawaak, de Waraü e t dè J Tàrî-ira. DèjjrèS le
peu qu’on en dit, je .crois que ce.sont des MacrodonS.
Tous-ioes poissons ^dntllàîéhair bétafe, mais inférieure
aux aimaras, parce qu’ilâ^Ont trop datêtèS; Les IndienslÉ
poursuivent dans les \ criques* ;0u dans les marais el Ien