pouces, a été déposé au Muséum par M.;Nivoy, à son retour
"de l’ile Bourhon. Il y a tout lieu de présumer que ces deux
derniers exemplaires viennent aussi du Cap.1- -
Il n’y a pas à douter que ce ne soit ici le Gonorhynque
de Gronovius, à cause de la longueur du museau, et aussi
à cause de son origine. Nous avons donc dûljpQipmeucer
par décrire la première et la plus ancienne espèce connue
de ce genre, puisque la suivante,»dont nous allons parler,
n’a été observée par Forster qufeidans l’expédition de 1:769.
L e Gp?ybrhynq-u e d e G rey.
v- (Gonorhynchus Greyi; Rynchoena Grêÿi, R ich a rd s .) ,.
En avançant ïvers^le; pôle-austral, nous trouvons une
seconde espèce de ce genre.
La forme g én ia le du-corps est la même, la hauteur n’ est cependant
conténüe que treize .fois dans la longueur totale; Ce gono-
rhynque est donc un peu plus trapu. La tête, est plus courte,-car
elle est dinq fois et deux tiers dans la longueur totale du poisson.
L’oeil est pftts grand, il n^est égmpris que quatre fois et quelqiie
chose dans la longueur de k tète; le museau est plus court-. Les
- nageoires paires, et surtout les pectorales, sont plus longues. A l’exception
des nombres des rayons de l’auale, ceux des âùtres nageoires
sont les mêmes que dans l’espèce précédente.
> B. 4'; D. 11; A. P. 11 ; V» ^
Je compte à peu près le même nombre de rangées d’écailles
entre l’ouïe et la caudale ; il y en a cent quatre-vingt-dix, et lès-
écailles étudiées isolément se montrent tout à fait semblables. Ses
' couleurs sont aussi les inêmesfsur le.cprps^e^sur les nageoires; la
pectorale seule ôfjye. une différence, sa face interne est _to^t^ a-fait-
noire.
L ’individu ’est long d’nn pied : il a été rapporté de la
Nouvelle - Zélande par les officiers de santé de la marine
de îservidfe pendant l’expédition de Mi le contre - amiral
Dümônt d’Urville. L’espèce est donc très-voisine de la
précédente j on ne doitpas cependant hésiter a la distinguer,
à Cause des différences-de.proportions faciles à observer.
Elle vient d’être-.représentée av,qc beaucoup d’exactitude ,
et décrite avec non moins de soins par M. le docteur
Richardson', quoique nous différions de lui en> quelques
points : ainsi ^ AÇèt habile zoologiste ne compte que -trois''
rayons à la membrane' brânchiostègè ^iî4dit qu’il y a environ
cinq appendices cbecalés : il laisse en doute’l ’existence
de la vessie natatoiie; mais, malgré ces petites différences,
i l est impossible de douter de l’identité de son Rynchoena
qui n’est certainement autre qu’une seconde es*
pèce du genre de Gronovius.
Les individus ont la môme taillé que le nôtre : ils viennent
de l’Australie occidentale, et ont Ôte pris au Port-Nicholson
du détroit de Cook à la Nouvelle-Zélaüdë.