des individuside, deux pieds de long : celui qu’il a rapporté,
et qui a servi% tet#e description, n’>a pas toùWà fait quinze
pouces. Cette espèce'est commune à Bourou :1a;chair du
poisson est blanche,' délicate et c|e bon gOpt.
Depuis les recherches de^éestnaturalistes, M> Dussumier
a trouvé notre poisson' aux Sëdhelles et à l’Ile-de-îFrance ;
on l’y hommefdàns les deux endroits Lubineÿ on le prend
à l’embouchure des 'rivièrçs etdaus le^ mares cfeau saü-
mâtre. Les pêcheurs des Séchelles prétendent .même qu’il
ne quitte jamais les eaux doucekî M. Dussumier en a vu des
individus longjl;de deux pieds.,.La couleur, quand ils étaient
frais, était verdâtre sur fïé: dqjs et-surlés deux nageoires,
dorsale et caudale.
I : L e SALMOKÊ^Üi
|ti| ( Chanos salmonéüs, nob. ; Mugil salmoneus, Forst )
Il faut cëlfeinement distinguer désëspèces pi^édentes
le poisson décrifpar Forster, attendu que, d’après le dessin,
le corps me paraît plus allongé.etda tête plus courte, que dans toutes
les autres espèces; c’est d’ailleurs aussi ce que me paraissent confirmer
les paroles de Forster. Il d i t dë son poisson : que le jcorps ef§;
oblongf couvert d’écailles rhomboïdales de grandeur médiocre, peu
adhérentes Çfâcile^eciduoe), queJalète ^ .p e t ite , un peu pointue,
' 'triangulàirè f* etlsans e c é lh s^ cF 'q u ’^ajquté" sur le museau, les
mâchoires, leur échancrure, les lèvres et.la paupière adipeuse, etc.,
♦ convient à toutes les espèces deAce'genre. Il décrit augsi d’unç manière
très-nette la membrane branphiostège, qui apparaît sous la gorge
' 'kftvee ses^quatre rayon^mémBr-ana branchiostega qmdriradîata,
apparent gutarïs J. S s ‘nombres sont un peu différentsj|es espèces
B . 4 '; ‘D . P . l e r i v ^ i o , |
La couleur est un argenté brillant av|e It dos bleuv
CHAP. IH . ,GONORYNQUES. 147
Forster prit ce ipoisson sur les bords de file, de Tanna
pendant la traversée, entré la 'Nduvelle-Calédonie et Norfolk
; les individus étaient 'as'sez nombreux pour quon
puisse les- pêcher au filet,*,et ils cherchaient a s evader,
commelûosîmuges, par des sauts répétés et fréquents.
On doit à Gronovius rétabfi§sement;idu genre curieux
et singulier dont nous possédons maintenant deux especes.
Le célèbre naturaliste hollandais, n ayant pix1 à, sa disposition
qu’un, individu desséché, na pu en^bseryer les caractères
avec.'au®t de soin qu’il l’aurait lui-même désiré : la figure
publiée dansHe ZoophyiacronJpffre:filusreursinexa«ctitudes;
et eùiîe{kutres, 4q^&sipâréur nTpas .vu l’appendiée^atta-
ebé s o us dé bout du .mpeau conique. ‘Gmeljn eut la mal-,
heureuse idée d’introduire ce poisson'dans le Systemâ
naturoe, en le plagant^armi Jes cyprins "sous le nom de,
Qyprinus gonorhynehus. Blocî#, dans^on édition posthume
ne changea "pen^ux eTréui*s\dg~Gmelin; il donna,
tab. 7$, fig. 1, une assez mauvaise copie de la figure peu
exacte?,éfri- Zoophylacion. ScHheider fit; Observer que cette
espèce ne lui paraissait pas bien placéé parmi les cyprins,
et qu’il la croyait appartenir plutôt au genre des Poecilies,
tel qu’il pouvait lé concevoir d'aprè^les matériaux fournis
. par le mauvais compilateur doiit ce éélèbre savant éditait
l’ouvragé.«'- , *
M. Cuvier aS;rétabli, dès la première édition du Règne
animal, l’existence du genre Gonorhynqùe, d après 1 examen
d’un petit individu qu’il ne disséqua pas. Se fondant uni