entre les yeux; l’arcade sourcilière étant un peu soutenue; les
dents sont très - fines ; la dorsale et l’anale sont étendues, mais
moins que dans les espèces suivantes; les pectorales sont courtes.
D. 16; A. 13, etc. .
Cet Hémiramphe a une bandelette argentée sur les flancs, bordée
longitudinalement en dessus d’une raie bleuâtre ou verte,'et
qui est elle- même surmontée d’une raie argentée moins brillante
que la bande des flancs. Ces trois bandes séparent,’ d*une manière
nette et-tranchée, la couleur fauve du dos de la teinte dii ventre,
qui me paraît aussi roussâtre, de sorte que je ne (vois dans cette
espèce que les flancs qui brillent d’un éclat argentin. La caüdâFê’
a du noirâtre; les autres nageoires sont transparentes; le bec est
noir. •
L ’individu est long de-six pouces quatre lignes. Il a
^ été recueilli, avec -plusieurs autres poissons doït antéres-
sants, aux îles Marquises par M. le D.r l’Éclancher, chirurgien
de la marine royale, et de service^ b o rd ‘de:la
frégate la Reine-Blanche, sous les ordres de M. le contré-*-
amiral Dupetit-Thouars. Cette espèce mous conduit aux
suivantes par la longueur de son bec. 1
L ^H e MIE.AMPHE 'LONGIROSTRE.
(Hemiramphus longirostris, nob.); :
Après cette longue suite d’hémiramphes /-nous vpici
arrives a donner la description de deux espèces 'remarquables
par le prolongement de ’la partie inférieure du
bec et par le grand développenfejit de la nageoire pectorale,
dont la grandeur justifie les affinités que nous avons
déjà établies entre les orphies, les hémirarnphes et les exo-
éets» Il est. assez curieux de voir que la. nature agrandit
précisément les pectorales de ceux qui ont le bec le plus
long, et qui devraient par conséquent ressembler le moins
aux poissons valants (Exoctetu's).
)V;Nbus allons commencer par décrire celle qui'1 a été
très-bien figurée dans l’Histoire, dés poissons de Vizagapa-
tam par le docteur Patrick Russel, et qui était la seule
connue lorsque nous commençâmes la rédaction des notes
qui me servenpMujourd’huraa^ la continuation de mon
ouvrage; elle reçut alors le nom mérité.d’Hémiramphe au
long bec (lïemir. longirostris) , indiqué par M;,. Cuvier
dans la note,du R.ègnçanimal. On v a#vpir jtout ,à l’heure
que, depuis cés-premiers travaux, une;.;sèébnde espèé^ÿà
be,c encore plus allongéhn été découverte et apportée* au
Cabinet du Roi.
Ï^Hemiramphus^ohgirostris^èph,-remarquable par .l’ailongement
de .son. corpsj.grêle.ït comprimé/‘dè^ses^êctbrales et par l’élévation
,^.(3e sa dorsale. La hauteur du, corps’'est comprise* treize, fois dans
le tronc mesûré.depuis le bord dé l ’operculé jusqu’à la racine de
^/^fgajï^ale. La longueur de la tête, mesurée.;depuis la pointe de la
mâchoire 'supérieure- jusqu’au bord de 1 operculé Jlést six fois dans
b ’Ja longueur(îdU| tronc la longueur du fiée est le quart de la
longueur totale s r lp b e c se termine presque en pointe et sa! base
est étroite; la mâchoire supérieureiest courte files dents sont extrêmement
fines.
L’oeilest/gçànd, du'-tiersm|pa longueur .dé la tête, l’intervalle qui
sépare les deux yeux égale cè diamètre; la région1 Sourcilière est
un peu renflée. La pèptorale- est très- allongée ;sel|e est comprise
,k trois fois et d e u x tiers dans la longueur du tronc; le premier
rayon cfe cette nageoire est large et comprimé; les inférieurs ont
aû moins la moitié de la longueur du premier. Les ventrales sont
exèessiyement petites : elles n’ont guère que le sixième de la longueur
de la pectorale.-La dorsale e t l ’anale sont .longues, presque
autant^U'e 'la nagébire pectorale. Les rayons .de la nageoire du
dos sont ‘grêleévet assé'z“’élèves, presque deux fois autant que le