26 LIVRE XIX., ÉS.OCES.
En recherchant dans le Cabinet du Roi des exemplaires
un peu défectueux à cause de leur ancienneté, et originaires
du Voyage de Péron, nous croyons y retrouver l’espècre
donnéèrpar M. Lesueur comme une variété dSS^a ’i/e-
miramphus erythrorhynçhus, _parce fq(ue les nombres
concordent parfaitement ayëc ceux sur l’individu desséché ;
toutefois je ne veux, présenter cette synonymie qu’avec
qüélqfoes doutés.
Z^’Hémiramphe de Q r o f r
' (Hemiramphus Qwo^tVnob.)'
est uhe esjë^é voßme-de la precealmej r
* .ca rejlea , cgpm|e elle, lë ’bec en-lame triangulaire,large et,aplatie,
bordéefsur les cotes par des lèvres membraneuses, et en'dfessQus
par unifanon fixé sous, la ligne moyenne; mais cette espèce djjfèrei
parillqüe le bee êst prpportioimëhemént p lu s :Ö ^ Ä j^ ie la; surface
supérieure est.plüs convexe ; la longueur de ce bçc’ êst,|m^ptième
de la longueur totale. Le corps ë$t plus .trapu, il-’est ' plus comprimé
et un peu plus haut, proportionnément : les dents sont
moins fines ; les yeùx. sont plus.gra,ncfs, et l’intèryalle qui les sépare
est plus large. Les pectorales sont plus"pointues; le ilô b ë s de la
caudale sont plus larges et inégaux.
;• d.
La couleur est un bleu foncé sur le dös et uß" brillant argenté
sur le reste du corps; une large bandelette-formée d^vérdâtre
en dessus et de bleu de diel emdessöus, sépare la teinte du dos de
celle du ventre. L’extrémité du bec est coéleur de cire rouge ; les
nageoires sont blanchâtres..
J’ai examiné la vessie aérienne de cette espèce : elle est simple,
sans cellules et sans ^communication avec l’intestin.
L ’individu est long de dix pouces. Il a été pris au’Port