LIVRE XX.1 2 4 MALACOPTÉRYGIENS*
aujourd’hui l’opinion de' MvRisso. Or, je ne -saurais admettre
l’existence de semblables affinités : le genre -des
Alépocéphales est séparé de tous les autrês; il forme,
comme la plupart de ceux dont je traite dans ce livre, un
type; de famille ; distinct etspparé : les maxillaires et, les
rapports de ces. os avec l’intermaxiUaire sont ceux de notre
brochet. Gomme dans l’alépocéphale le maxillaire ù’a aucunes
dents, cette disposition, des, ôs de la face justifie
pleinement les - rapports saisis par JM. Çuviër; ç’egtune
nouvelle preuve de la sagacité de ce grand zoologiste,
qui a assis son jugement sur l’inspection d’un dessin que
lui ail^^^çmniquéjM. Risso ; ear il n’a jamais étudié
l’alépocéphale sur la nature.- Une^ autre affinité,-«qui lie
encore ce poisson aux brochets, se .trouve dans la position
relative ae la ^dorsale au-dessus de l’anale. Mais examinons
les autres caractères, de manière à-ne pas npus appuyer
sur ulfeseul exclusivement-à-tous les autres ,r erâfôrs nous
verrons'que cffepoisson a un canal digestif, voisin de celui
des^clupéoidés, et aussi de celui des Amiaj ajeausede la
valvule en spirale du rectum, ou.des chirocentres, qui|
en ont une dans toute la longueur du canal intestinal. Ces
deux derniers genres n’ont point de ccecums; l’alépocéphale
s’en éloigne par la présence d’un grand nombre. L ’A,P}%et
le Chirocentre ont une vessie.aérienne remarquable : l’un,
par-sés petites cloisons internes ; l’autre, par ses nombreuses
cellules. .L’alépocéphale manque de cet organe. Lesehipélfe
dés, tels que j^ ïe s entends maintenant, ont la carène du
ventre denteleë^formée par une sériejie-pièees ôss'ejuses,
dont l’alépocephale n’a pas le moindre vestige.. On peut
juger-par c^sicpinparaispns de l’ensemble des caractères de
cl^enre : un-corps comprimé, arrpndi sur le dos j t ; sous