On ne doit pas non plus^ë^er de reconnaître ce même
Hémiramphe dans XEsoæ marginatus de Forskal, désigné-
sous le npm ftEsox gambarur par M- dé. Laeépède, qui
a suivi, dans .cette'.détermination, les- auteurs de 1’,Encyclopédie
méthodique. Mais-ce que l’on a peine à-comprendre
, c’est la synonymie, mise, „ sans aucune critique,
à cptte espèce à’Esox gambarur. Il est JeÛnsidjéré comme
\Esox,hepsetus de Linnéylequel est ungomp©sey,ji,i°.d’une
espèce d’anchois prise-,dans- Bro:wn, £.° du Piquitingua,
espèce toute différente de çlupée,.woisiné!&<fes' meletfes,
ins,érgg.:dans‘ Marcgrave,' êt,'3.°,^’une ^description tirée^d^
Aménités^de Linuë, mais tellement incomplète que l ’oû;
ne peut la reconnaître : je ne, crois pas cependant qu’p
s’agisse d’une ^espèce d’hémiramph<^Enfin, poüiilajouter
à toute Çétte confusion, unsecond^ss ip dé Commerson,
représentant aussi, à.fn’en pas douter, une qspjace, de l’Ile-
de-France^est grave dans l’Histoire naturelle des poissons,
mais après,avoir,été presque entièremeptAdéfiguré,.cojrnrrfe
une variété, .de YEsox gambarur. Celui - ci avait été .pris
dans les filets au moyen dé feux allumésA^ndant la nuit.
Je présume que M. de Lacépèçlé a :copîé ,sà/; synpnymie
dans les manuscrits de Commerson. Or, cet habile naturaliste
s’était ici fortement tr,omnë en désignant",! .comme
YEsox hepsetus de Linné, un hémiramphe qu’il décrivait
avec beaucoup de soins d’après un individu yiyant que lui
yenditune négresse, en d^ns.la b,aie-de;Rio-Janeiro.
Commerson met à la suite de. la citation de YEsox hepsetus
une autre qu’il ne tire point de Linné; il la prend-dans
Brown ‘, n’est aussi la figuré: ;d’un anchois. Au reste, je suis
1. Jam., p. 44» ) ’t. XLV, fig. 3.
convaineu; que la vue dè la bandelette argentée tracée
surfies flancs de presqûëetous les hémiramphes, ainsi que
dans un grand nombre despèfees!'dès genres différents, et
en particulier dans-les ath'érîiiés, llj!f melettés ët les ancfidls^
;â/ete da^soucceî dé®mafqyaïSj|s^déterminatîons faites par
Commersomf faibleserreurs d’ailleurs, et bien pardonnables
quapjcjfon >songe;ques l'homme* h li^ û qui IpSjcommettait",
n’avait pour s’éclairer'y et peut-être pour tôuMbi'bliothèque
que la dernière-',édit^bw du Systema naturoe.- '
«yCest par Suitevde<fcgs^èonfuSions que l’on voit dans la
grande Ichthyologie, française de '1788 l’hémiramphe espadon
désigné comme hahitant3||l^>mersfdes‘ sdeux Indes\
tandis que?les .espëçfs ont dje^jf|nèé:îparfaitement limitées.
Tous lès auteurs - s’accdr Aient ‘ dè^la chair de ces
poisspns quelle est grassë-ët idélicatê’ij^qu’il^lotit. toujours
abondants^ s,m .les côtesf.OÙ -ô'it le^rencontre qu’on les
attire aisément-.dans les filètS, au moyen de feux allumés
pendant la nuit.
La discussion sur l’emploi^djlW matériaux Tait par ri0S!
prédécesseurs, prouve que-ndé& n’avons pas dû essayer de
rapporter-à l’une des ^nombreuses espèce^ à décrire dans
cei chapitre, les dénominations à’E soxbrasiliensis, et celles
à'Es. gambarur et dû Es. marginatus. Nous - avons donc
eu une nomenclature-nouvelle à faire...Les caractères qui
nous ont servi à la * distinction des espèces;sont tirés de la
forme et de la longueur proportionnelle du bec et du plus
ou moins de largeur du "crâne. Mais nous ne pouvons hier
qu’il n’y ait; dans l’ensemble de tous ’ces poissOns des ressemblances
cassez marquée^, pour qu’il-ne soit-très-difficile
de preridre^dans tel, ou tel de leurs traits1 une expression
caractéristique qui puisse, devenir l’épithète ou le nom
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