Toui »l'intérieur lest divisé en cellules. Deux petites cornes sont en
.avant. Il risy*’a pas de communication-'aÿ.ec le.tube digestif«^
Cëtïe" ëspèm elt une^dës plu^ grandes dd 'gerire :?tiôs
individus ont jusqu’à dix-hu£lpq>ouees de longueur. Nous
en avons reçu' ûn de l’Ile-de-France, env|iye par M. Julien
DesjàMins/M. Botta-et Lefebvre en-entrapporté de beaux
exëMplaires de la mer Rouge |tprié à/-]VlasSàw:âh etlaf Spez 5
et j’en ai Vu d’autre^ délia me nie localité'dans1 le^Jjisee
de Berlin ,bù&ils bnlr'Éft>d#oéé£ par M. Ehrenberg.1
" Mon aide - naturaliste^ 11Ê||L. Rousseau., ' qui a fait un
voyage si fructueux pour la Jaoiogie aux Sëchelles? et sur
la côte- d’Afrique , Vient dé ie rapporter dé Zanzibar,
n MM. Quoy et Gaimard ont rétrouv^Gét-t^es^^é jüsqu a
Yanikora iiîls 7ont vu l’extrémité du liée d’un.'beaiu rouge
vif. Les habitants f^ont indiquée sous.de nonmd Anéma :
partout rèèpé’1% ^ t très-conamüner; ;
Nous ^trouvons aussi’ la 'pr'euve'^dë fexistem|é .de|-||%tte
espèce.dans le détroit de Malaçcà par l’examen d’un dèsÿri
1 fâitpar lémajor'Fàrqhar, et qui porte le nom malais Eekan-
Todak-Pindik. v
Après avoir aitifi1 caractérisé , Cette espèce* il avoir
retrouvéetdans la mer Rouge, nous n’av©us>plus.k-hesiter
sur;la dénomination de XEsox rharginatus^ et sûr la variété
jB‘]de Forskal. Nous en avons pour garant lés^ observations
répétées à Massawah par notre savant ami, M;;Ehrenberg,
qui a bien voulu nous communiquer le dessin qu’il en a
fait sur les lieux-: elles snrapportent aussi aux recherches
de^ll. -Ruppeli1 sur les ^poissons de ces cote|..1pet habile
naturaliste a cru devoir nommer l’espèce du nom à’Hemir
t. Rupp., Neue'ppirbelth. zur Faun. Abyss., p'. t4-
ramphus Far) tout 'eiiVeîëdhnaissant quelle est identique
Uyseè^é ^foiSséri''que 'M. Cuvier indiquait dans la note du
Règne?aniûial,sous^le‘ îjopï que nous lui avons conservé,
et que nous fd^ong-pré/érerifetomme-plus ^caractérisé, que
f celui dê|Forskal. Nous apprenons, d’après M. Ruppell, que
le ,nom’-vulgaire carabe j/ënlcpré en usage sur les bords de
la mer Ro.ügeÿ estCef|ectiyement celui de Far.
ijGe poisson croit jus1qu a la longueur de quinze pouces.
Il y||^une figure de cette, espèce plus iancîéppe même
que scelle' dfe'L^jrhmers'bn. NÉhs lai trouvons .dans Renard 1
sous le, nom de Demi-bec de Bagueval, et qu’il désignait
en Hollandais, par Groot H a lf - Beckj ce qui veut dire
grand demi-bec. On ne peut le méconnaître nlans cette
figure enluminée cependant d’une manière arbitraire. Je
n’en vois pas l’original dans le recueil'des 'dêssi ns de l’amiral
Corneille de Ylamming.
On dit que nfehair de ce poisson^a^e goût de celle de
l’esturgeon, quoiqu’elle.soit huil'euse et que l’on en fait des
saucisses»* qui ne sont pas mauvaises quand elles sont grillées.
Le crâne de cet hémiramphe a. été représenté d’une manière
très-caractérisée par Willùghby, tab. P. 8, n.?,f3 , sous
* le nom de A eus alicujus Indice caput} largeur et l’aplatissement
du crâne, ainsi que la forme du bec, ne peuvent
laisser de doute à cet égard.
Z /'H émïramphe de R uss el: .
(Hemiramphus Russelij nob.)
Je trouve dans les mers de l’Inde une seconde espèce
d’hémiramphe, à corps à peu près semblable au précédent,
f| qui à comme lui
1. Renard ,' Pôiss. des Indes, B .e part., pi. 5 , n.° 21.