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Je ne lui' conserve pks en nom - par Td«tîk. raisons w a
première , c’ést "que l^pltii'ètè de -• Pirarucu: est te nom de
foutes les espèces de Vasfïès de jAmâifdnevSecondement,
la figure ije §pi^ eit mauvaise, inexacte, parce quellenest-
pas faite d’après nature, mais d’après un squelette 'mal
monté. Sans aucunes autres écailles quenelles de la base
de la dorsale et de l’anale, la figure a été Gompô&ée d’après
la petite gravure de notre première espèce, donnée par
M. Cuvier dans son Règne animal. Ces-. compléments>.\de
documents divers, empruntés à des espèces différentes ; iront
été mallceureusenaent que trop fréquents dans toutes lès
branches de la zoologie : ils rendent : toute critique scien-
tifiq ue très-difficile, parce que le plus souvent l’auteur, pour
càcher sa falsifi|aiiün, het^êpië pas kvèc' exactitude les
parties qu’il ajoute. Dans le cas actuel, l’espèce dù Sudis
pirarucu setéit tout à fait impossible à déterminer, si
M. A'gassiz n’avait pas eu le soin de faire dessmêrfe squele tte
entief'èïïes •âilféïè’iÿisf^dé de ia tetë et de l’appareil hyordièn
decè bèau poissOn. Trbmpé par une première détermination,
il crut que le Vastres pirarucu figUié par Spïk , n’était
autre que le Sudis ‘gigas; comme il ene$T fb itd iffé r â t, jè
cirois devoir dédier à mon savant ami l’espèce qu’il a fait
connaître le premier.
Comparée" aux deux précédentes, elle me paraît leur
ressembler par les proportions générales du corps.
La tête fait également le cinquième de la longueur totale ; mais ce
qui là distingué, c’est que lé troisième et le quatrième sous-ormtâire,
couvrant plusèbnfelétement la- joue, n’Ont point d’échancrures en
arrière ; que lés fossèà où tiavernes moqueuses de ces deux sous-
orbitaires sont égales entre elles, plus rondes et plus grandes que
celles des précédentes. Le crâne est proportionnellement beaucoup
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plus large.. Les cavernes temporales sont, plus reculées : et plus
grandes ; 1 ^ pariétales et les occipitales plqs petites, d’où il résulte
qugyt| jça&qu(^sseux j. formé par la réunion des frontaux et des
pariétaux, est plus long. Les sillons transversaux, qui sont au-devant
de la fosse interpariétale', me paraissent plus gfthds ef plushombreux.
Les dents vomériennes' ët sphénoïdales tracent une bande beaucoup
plus'large fer le devant, mâis plus rétrécie à l'extrémité des pté-
rygoïdiens, parée que cèux-ci sontheaueoup plus larges. L’os lingual
ferme »une large palette »ovale’;!un peu rétrécie àd’inserdon de la
première et de la secqnéte bran chie , mais s’élargissant de. nouveau
jsous.ifa grande palette sphénoïdale.
Toute çetle description*.est .fjite d’après la figure du squelette
que M. Agassjiz a fait graver avçç j é plus grand soin, et dont il a
donné une description aussi détaillée que rigoureuse. Aux caractères
que je viens de tirer* des formé!, de quelques*-» uùes des pièces du
crâne,' j’ajouterai encore que l’opercule me paraît plus large et plus
rond; que Te préopercule a des cavernes plus égales entre elles, et
enfin, que les stries de toustoes o£ ont une tendance au parallélisme
, qui rappelle beaucoup plus le V^astres. Ciivieri que notre
seconde, .espèce. Un caractère extérieur qui distingue promptement
l’espècejxouvelle que j’établis des deux précédentes, se tire de la
plus grandie étendue de la dorsale et de la longueur plus considérable
de la pectorale ; elle n’est environ que le tiers de la longueur
du corps, la caudale flon comprise; l’anale est, de son GÔté’, beaucoup
plus-'cbiirte; là pectorale 'nVaüàsf'qÙeTe neuvième: de la longueur
totale; elle en est le onzième' dans les autres espèces. Voici les
nombres :
B. 10; D. 36; A. 26 ; C..10 ; P. 12.
M. Agassiz a compté quatre-vingts vertèbres à la colonne vertébrale
, dont trente-huit sont abdominales et portent des côtes. Les
vertèbres antérieures de ce tronc ne ressemblent en aucune façon
à celles des Érythrins; car les osselets de Webber, s’ils existaient,
n’auraient point e'chappé à l’observateur exact qui a décrit .ce .squelette
, et le dessin montre qu’il n’y en a: avenue trace.