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plus grande ? Je n’ai pas pu malheureusement me procurer
ce »travail. -
Les naturalistes de France ^ d’Allemagne connaissaient
à peine, ces documents,, et n’a valent jamais observé le
poisson, lorsque MM. Spix et Martius, de retour de leur
grande et savante exploration dep.’Amazone, rapportèrent
un exemplaire bien gouserv.djd’une espece, trè£- voisine de
l’Osteoglossum de M. Fereira : il est conservé danssle cabinet
d’histoire naturelle de Munich.
M/ Spix, qui avait préparé les planches ichth.yologiquéé
de s.on "voyage, en a laifsé uhë "grande figure élégamment
coloriée.. SfeT connaissant pas le travaiL sur „ce poissbn du
professeur de Lisbonne, il avait eu l’idée de faire„un?.genre
particulier de ce ppisson, que l’on trouve indiqué.sur la
planche par le nom de T schnosomAt Après^a mort de Spix,
M. Martius nous avaîbenvoyé toutes les épreuves d e c e tto
belle, collection ichthyologiqueet mous avons pu lui communiquer
nos 'observations sur !ëi# nonûen clature. Ce
travail à été fort habilement employé par léi;^lèbre
ichlhyologisté, à qui M. Martius eut le bonheur^defeonfier
la publication dHe ce travail, quoiqu’il .fut;' ençqre, pour
ainsi dire, élève de l’université de Munich. Tous les naturalistes
ont déjà nommé mon ami. M.- Agassiz». Çe.sjrvant
a rétabli dans son texte le nom à’Osteoglossum, êt'aS^pnné.
à la fin de*l’ouvrage, parmi les planches jahatbniiqu<>s, -des
figures détaillées de la tète et.de l’intérieur de là bouche
de ce cuKpux poisson.,Ce travàil datp'de 1^29. Toutefois,
Ton va voir, par les détails dans.lesquels je vais entrer, que
le genre /.mAnomnm .dp^M^ Spix et Martius peut être
conservé;,.fparce qu’il n’est pas ^parfaitement-identique au
véritable Osteoglossum que j’ai sous les yeux.
Ce genre, découvèrt en Amérique, vient d’être, dans ces
derniers temps, augmenté d’une secôndé espèce des eaux
douces de J 3 o r h é o , description on a paru dans le grand
ouvrage descriptif de l’Histoire naturelle des possessions
hollandaises dans l’Inde, publié par ordre du gouvernement
des Pàys-Bas en i 8 3 6 , par l’influence et sous la direction
du célébré directeur du Musée1 de Leyde, M. Temmink.
MM.* Millier et^ScMégeboùt/flonné une description très-
détaillçe de cette acquisition, aüssi nouvelle qu’inattendue.
Tels sont les matériaux que nous ont fournis nos prédécesseurs
pour traiter' dui&génre rare dans les,collections,
curieux par les, détails de ^organisation des especes que
nous avons pu étudier nous-mêmès d’après nature sur des
individus;.conseïvés dans le Gabinet du Bon
Les* c'âraltèrés consistent dans la forme comprimée et
en lame de sabre dù corps ; î l telle*, qui partage aussi cette
compression générale, a*-le dessus'du crâné osseux et les
joues cuirassées par la grandeur des ’ dernières pièces sous-
orbitaires et par,pelle des pièces de l’appareil operculaire ;
la gueule, IrèsrYehdue, aufrpetites dents coniques sur de
courts intermaxillairés et sur dés maxillaires grêles, étroits,
peu mobiles et cachées en partie par leS ’sous - orbitaires ;
des dents semblables* sont à la mâchoire inférieure, qui
porte sdusla symphÿsMlèux babillons charnus. Le'. vpmer,
lés palatinsi’ïes ptérygoïdiens, la basé du sphénoïde, l’os
lingual et lénorpade rhyoïde, sont couverts de petites dents
serrés^ une ran^eetdVdents’ coniques, plus lo q u e s , suit
le ^ rd * interne des^térygoidiens; lés ouïes, très-largement
fenduers,^lônt protégées par un large bord membraneux de
l’opercule 5 la méïhbrane braiichiostège est soutenue par dix
rayons ; la dorsale plus ou moins étendue sur le dos*, l’anale